La création d’un jeu de tir est des plus complexes. Que ce soit à la troisième personne, à la première, en 2D ou 3D, avec une vue de haut ou immersive, il en existe des genres et des genres. Pour Housemarque, il semble maintenant banal et facile de créer un jeu de tir old school qui nous fait penser aux jeux de notre enfance. On a qu’à penser aux titres Dead Nation, Resogun ou Super Stardust qui ont tous emprunté des éléments anciens. Cela ne les empêche pas de produire de petits bijoux qui font bien le bonheur des amateurs de sensations fortes et de défis. Est-ce que leur nouveau venu, Nex Machina, parvient lui aussi à sortir du lot comme ses prédécesseurs ? La réponse dans notre test !
Fiche technique
- Date de sortie : 20 juin 2017
- Style : Jeu de tir
- Classement ESRB / PEGI : ESRB Teen / PEGI 12
- Développeur : Housemarque
- Éditeur : Housemarque
- Langue d’exploitation : Anglais
- Disponible sur PlayStation 4 et PC
- Testé sur PlayStation 4
- Prix lors du test : 26,99 $ CA / 19,99 €
- Site officiel
- Version envoyée par l’éditeur
L’humanité sera-t-elle anéantie?
Dans un monde où l’être humain est fainéant et dans lequel il laisse les machines faire les tâches les plus élémentaires, il n’est pas surprenant que celles-ci décident de se révolter et qu’on en perde le contrôle. C’est sur cette trame simpliste, mais efficace qu’on nous lance carrément dans l’action. Pour ceux qui sont familiers avec le genre, Nex Machina emprunte à des jeux cultes tel que Smash TV et Robotron. D’ailleurs, ce jeu est le résultat d’une collaboration entre le studio Housemarque et Eugène Jarvis, célèbre programmateur des deux titres mentionnés.
Ce n’est pas seulement l’histoire qui est simple, mais également la prise en main du jeu. Immédiatement, on comprend que le joystick gauche sert à déplacer notre personnage et que celui de droite nous permet de décider dans quelle direction nous voulons tirer. Ajoutons à cela des pouvoirs (power-ups) que l’on peut accumuler au fil des niveaux afin d’avoir un personnage plus puissant et également la possibilité de se déplacer plus rapidement durant une seconde afin de s’éloigner des environnements dangereux. C’est aussi simple que cela. Mais cela ne veut aucunement dire qu’on l’aura facile. Oh que non !
Une difficulté…très bien dosée!
Nex Machina n’est, en soi, pas difficile. Il s’agit plutôt d’un excellent challenge que l’on désire relever à tout prix. Pour commencer, le niveau de difficulté peut être décidé et ajusté au besoin, ce qui fera plaisir à plusieurs. Selon ce que vous prenez, les ennemis seront plus ardus, vous aurez moins de chance de recommencer, vos balles seront moins puissantes, etc. Libre à vous de choisir ce qui vous convient le mieux ou d’y aller progressivement vers une difficulté plus élevée. Sauf que ce n’est pas tout ! Ajoutons à cela l’espoir de sauver les humains éparpillés dans les différents niveaux qui fait hausser le stress d’un cran. À vous de juger s’il est préférable de les sauver ou de vous sauver vous-même !
Lorsque l’on parle de la difficulté du titre, on peut également ajouter à cela la construction des niveaux en soi. Bien que le jeu puisse se faire très rapidement (personnellement, j’ai fait le tour en deux heures), cela va dépendre de votre expérience et de votre habileté. Réparti en segments, vous aurez un ennemi final à affronter à la fin de chacun des niveaux. Vous avez un certain nombre de vies et, une fois épuisés, vous recommencez du début ou utilisez un continu si c’est possible. Les ennemis sont nombreux et le boss puissant, il vous arrivera souvent d’avoir l’impression que votre souffle est court et que vous êtes nerveux. Cela ne nous empêche pas d’y retourner très souvent, plus souvent qu’on pourrait le penser.
Des modes de jeu classiques, mais efficaces
Plusieurs modes de jeu sont offerts dès le départ et ceux-ci combleront vos envies, peu importe leur grandeur. Le mode Arcade est le plus classique et il nous permet de passer tous les niveaux, un après l’autre. C’est celui dans lequel on plonge au départ, mais qui ne va pas nécessairement nous satisfaire. Il y a également le mode Arena, qui est le meilleur à mon avis. Divisé en niveau, on doit réussir certains défis et on obtient un résultat final. Notre nom est alors inscrit à un tableau mondial et on peut se comparer aux autres. C’est à ce moment que notre égo fait le travail ou non. Ajoutons à cela un mode en coopération. Malheureusement, celui-ci est disponible en local seulement. Si j’avais un reproche à faire au jeu, ce serait uniquement cela. Et qui sait, peut-être bien qu’une mise à jour nous permettra de jouer en ligne !
Conclusion
Nex Machina, par son style nerveux et sans faille, fait partie des meilleurs jeux dans le genre à ne jamais avoir vu le jour. C’est simple, c’est efficace, c’est addictif. Bien qu’on boucle le tout assez rapidement, on se surprend à y revenir afin d’améliorer nos résultats précédents. Peu de jeux vous accrocheront autant que celui-ci depuis le début de l’année. Bon travail Housemarque !