Je pense qu’un jour ou l’autre, nous avons tous eu l’occasion de prendre en main l’un des multiples jeu de la série Zelda. Demandez à tous les joueurs ce qu’il préfèrent des Zelda et la majorité vous répondra que la musique les emportent d’un bout à l’autre du jeu. Nous sommes donc allés voir de plus près ce qui passionne tant les joueurs, voici donc nos impressions de The Legend of Zelda Symphony of the Goddesses
Rappelons-le d’abord, la série Zelda grandi depuis maintenant 30 ans avec les gens. Que ce soit le premier épisode au NES ou le prochain Zelda annoncé par Nintendo lors de l’E3 2016, Link est un des rares personnages à avoir grandi avec la grande majorité des joueurs, peu importe leur âge. L’orchestre symphonique SOTG (utilisons ce terme, ce sera plus simple) se fait un tour du monde afin de ravir les oreilles des spectateurs par les nombreuses mélodies des différents jeux Zelda. Avec un répertoire de musique qui change d’année en année selon les représentations, certains classiques gardent leur place dans la hiérarchie choisie alors que d’autres se permettent une petite rotation.
Tout d’abord, il faut savoir qu’un spectacle du genre amène son lot de Cosplay. Croyez-moi, du Cosplay, il y en avait ! Plusieurs personnes avaient décidés d’arborer le chandail vert de Link alors d’autres plus motivés que l’on appellera « les vrais » pour le bien de l’article se sont permis des déguisements à l’image de Link, de la princesse Zelda, mais aussi de Sheik, des fées du jeu, de Saria (Ocarina of Time) et de différents autres personnages du jeu. Si nous n’avions pas eu l’occasion de tous les croiser avant le début du spectacle, un projecteur faisant patienter les spectateurs nous permettait de voir les différents costumes des gens présents dans la salle sous les mélodies de Zelda en orchestre.
Le spectacle commence donc, il est 20h07 heure locale. Le thème classique de Zelda nous transporte déjà dans l’ambiance à laquelle nous aurons droit cette soirée-là. Orchestre incroyable devant nous, chœur derrière pour soutenir l’orchestre et écran géant au haut de la scène nous rappelant les épisodes Zelda selon la musique jouée. Je l’avoue, depuis mon réveil, je ne faisais que rappeler à ma conjointe à quel point j’aimerais qu’ils jouent Gerudo Valley (issu de Ocarina of Time). Je n’aurai pas attendu bien longtemps, la mélodie suivante étant celle que j’attendais, encore plus incroyable et immersive que je ne l’aurais pensé.
Durant le spectacle de 2h30 (incluant un 20 minutes d’entracte), l’orchestre n’en a pas oublié une seule. Nous avons eu droit à plusieurs medley dont ceux d’Ocarina of Time, de Majora’s Mask (en rappel), A Link to the Past, Skyward Sword, Tri Force Heroes et évidement, celui acclamé par plusieurs pour sa bande de son, The Wind Waker. Il n’y a pas un moment où je me suis dit « tiens, celle-là, je l’aurais laissé tomber ». Au contraire, l’enchaînement des chansons était parfaite, rythme et accompagné d’un chef d’orchestre qui, je l’avoue, faisait toute la différente dans le spectacle par son côté expressif et très près de son publique.
Au retour de l’entracte un moment d’émotion nous attendais. En début d’année, Nintendo Canada voulait savoir qui était le ou la plus grande fan de Zelda du Canada. La grande gagnante fût une jeune dame de Laval (rive nord de Montréal). Dans une vidéo où elle nous explique pourquoi elle est la parfaite fan de l’univers de The Legend of Zelda, nous apprenons aussi qu’elle fût atteinte d’un cancer puis d’un second. À la fin de la vidéo, le maître de cérémonie rempli d’émotion nous annonce qu’elle nous a quitté dans les derniers jours, dédiant ainsi le spectacle de cette soirée à la jeune fille. Ovation debout, cris et larmes s’en sont suivi. Bravo pour ce moment.
Au final, nous avons quitté la Place des Arts avec le sentiment confortable que nous venions de passer une soirée extraordinaire. Étant amateur de musique de tout genre (du classique jusqu’à Slayer ou Eminem), je peux facilement mettre ce spectacle dans mon TOP 5 à vie. La beauté et la richesse du contenu de la licence Zelda se traduit de merveilleuse façon avec l’orchestre symphonique. J’en aurais prit d’avantage, mais en même temps, 2h30, c’est quand même très généreux. Il me reste donc à patienter un peu jusqu’à l’année prochaine où je serai l’un des premiers à me procurer des billets pour cette représentation que je recommande à tous, fans de Zelda ou non, fans de musique classique ou non !