L’annonce du lancement imminent de la PlayStation VR le 13 octobre prochain au coût de 399 $ US/549 CAD/399 € veut dire que la compagnie japonaise misera sur ce produit durant les fêtes. Avec 50 jeux au lancement, il paraît évident qu’il s’agira d’une addition importante à la PlayStation 4 d’autant plus que la console sera compatible avec la machine sans mise à niveau. Suite à la conférence très intéressante et excitante de Sony, les journalistes sur place, dont je fais partie, étaient invités à essayer un peu du casque de réalité virtuelle de Sony.
Place à la PlayStation VR
Sur place, on y retrouvait plusieurs titres dont Battle Zone, 100 ft Robot Golf, Thumper, Eve Valkyrie, The London Heist, Until Dawn : Rush of Blood et j’en passe. Malheureusement, nous n’avions pas vraiment la flexibilité de choisir l’expérience testée. Je suis donc tombé sur Headmaster, un jeu de foot/soccer dans lequel le joueur doit placer des têtes en direction de différentes cibles.
Pour ma part, c’était ma deuxième expérience dans la Réalité Virtuelle et la première depuis novembre 2014 lorsque que j’avais testé l’Oculus DK2. Alors, commençons avec le casque. Qu’en est-il du confort et de sa solidité sur la tête ? J’ai joué environ une dizaine de minutes sans jamais vraiment sentir de malaise et le tout était étonnamment confortable. Considérant la grandeur du casque, je peux dire que la structure est assez légère et l’ensemble tient très bien sûr la tête. Il faut dire que la mousse située à l’arrière de la PlayStation VR offre un excellent appui pour la tête. Je n’ai jamais senti qu’il était lourd sur ma tête et, une fois bien ajusté, j’avais une parfaite vision du jeu. Même avec les écouteurs placés avec le casque, le confort restait tout à fait adéquat.
Des soucis mineurs
Les seuls soucis que j’ai rencontré, c’est que comme le jeu me forçait à faire beaucoup de mouvement avec le haut du corps, il y avait un peu de condensation de sueur au-dessus de mes sourcils. Cela créait donc un peu de buée au centre de ma vision. De plus, les mouvements répétitifs faisaient un peu bouger mon casque et après quelques minutes je devais le replacer un peu. Dans des titres un peu plus sportifs, c’est vraiment quelque chose qui sera à considérer.
Hormis ces aspects, j’ai été assez impressionné du fait que ma vision du jeu était toujours très claire malgré les mouvements et je n’ai jamais eu la nausée. Il y avait même deux collègues qui portaient des lunettes et qui m’ont dit n’avoir jamais été gênés par cet aspect en portant la PlayStation VR. Bref, c’est bon signe pour PlayStation alors qu’on arrive a seulement quelques mois du lancement.
Maîtriser vos têtes avec Headmaster
Parlons de Headmaster maintenant. Tout d’abord, c’est évident que le jeu ressemble plus à une démo technique qu’un titre complet comme bien d’autres titres qui étaient présents. Néanmoins, je ne peux pas nier que j’ai eu énormément de plaisir à tenter de placer les têtes vers les différentes cibles. De plus, Headmaster apporte plusieurs petites alternatives à la jouabilité pour rendre le tout plus intéressant. Par exemple, à un certain moment j’ai eu des ballons explosifs qui me permettaient de détruire les obstacles et atteindre plusieurs cibles à la fois. J’imagine que la version finale va apporter encore plus d’éléments du genre.
Immersion, immersion, immersion
Le dernier élément que j’ai bien aimé, c’est que le jeu me lançait parfois des petites notes qui provenaient du développeur. J’avais l’impression de communiquer avec lui directement et d’avoir un contact plus proche et personnel.
Côté visuel, ce n’est pas à tout casser, mais ça restait quand même agréable. Lorsqu’on met un casque virtuel pour la première fois, c’est toujours un choc de constater qu’on peut regarder de tous les côtés et on voit toujours l’environnement du jeu. Je me suis même surpris à plisser les yeux lorsque le jeu pointait une lampe dans ma direction dans la pleine noirceur du terrain.
Parallèlement à cela, les écouteurs viennent boucler la boucle en nous permettant de faire un meilleur suivi de l’action. Dans Headmaster, on ne sait pas toujours de quel endroit le ballon de foot sera botté alors le fait d’entendre la provenance du coup de pied de manière très distincte dans mes oreilles ajoutait beaucoup d’immersion. Bref, tous ces éléments ensemble vous plongeront encore plus dans votre expérience VR.
Conclusion
Franchement, dans l’ensemble, je dirais que l’expérience fut très intuitive et que la jouabilité était particulièrement précise. Un seul faux mouvement de la tête ou un mauvais déplacement pouvait me faire complètement rater mon coup. Personnellement, je crois que n’importe qui qui a déjà joué au foot/soccer pourra facilement sauter dans cette expérience virtuelle. Bref, je pense que le tout est de bon augure pour la PlayStation VR à seulement quatre mois du lancement. Par contre, je suis curieux de voir les prix de ces 50 jeux qui seront lancés ainsi que ceux qui en vaudront vraiment la peine. Je ne sais pas si j’aurai la chance d’essayer d’autre expérience VR durant l’E3, mais restez à l’affût sur Geeks and Com’ puisque j’aurai d’autres impressions sur de multiples jeux seront disponibles dans les prochains jours.