En septembre dernier, Mark Zuckerberg annonçait que Facebook travaillait sur des compléments au bouton « J’aime » afin de mieux représenter les différentes réactions que l’on peut avoir sur le statut d’une personne. Après avoir commencé ses premiers tests et déploiements dans plusieurs pays (Portugal, Philippines, Chili, Japon), on apprend aujourd’hui que les nouveaux boutons « Réactions » seront déployés pour tous « au cours des prochaines semaines ».
Jusqu’à présent aucune information officielle n’avait été encore donnée à ce sujet. C’est finalement Chris Cox, Chief product officer chez Facebook, qui a dévoilé cela à l’occasion d’un article dans Bloomberg Businessweek sur l’origine des boutons réactions et la fin du bouton unique Like.
Il annonce ainsi que cette nouvelle fonctionnalité sera disponible dans les prochaines semaines aux États-Unis et à travers le monde en tenant compte des différentes leçons apprises. Par ailleurs, un porte-parole de Facebook a également indiqué à Bloomberg Businessweek que la réaction « Yay » n’a finalement pas été retenue, car « elle n’était pas universellement comprise ».
Chris Cox explique que l’idée de jouer avec le bouton J’aime a été amenée lors d’une réunion hors site pour parler des projets que les six responsables (Top Executives) souhaitaient vraiment réaliser en 2015. Adam Mosseri, directeur produit pour le fil de nouvelles (News Feed), aurait alors appuyé cette idée puis Mark Zuckerberg quand il a été informé sur le plan.
Par la suite des chercheurs auraient alors mis de l’avant les six réponses les plus fréquentes aux statuts sur Facebook avec six réactions : colère, tristesse, wow, haha, yay et amour. Des sociologues externes ont également été consultés pour approfondir le travail.
L’objectif ultime de ces nouveaux boutons réactions est de créer « un vocabulaire universel qui permet aux personnes d’exprimer leurs émotions alors qu’ils font défiler leur fil de nouvelles sur Facebook ». Le plus gros test de cette fonctionnalité aurait eu lieu après les attaques terroristes à Paris en novembre dernier : « Ce jour-là le sentiment était vraiment différent en utilisant le réseau social ».
Source : Bloomberg Businessweek