Vault-Tec ne vous oublie pas !
Lorsque Bethesda sort un jeu d’une de ses deux séries phares que sont The Elder Scrolls ou Fallout, force est d’avouer que le public est au rendez-vous. Bien souvent, l’attente entre deux opus est source d’impatience et les exigences montent très vite, avec le risque d’être déçu à l’arrivée, même si le jeu est intéressant.
Autant le dire tout de suite, pour Fallout 4, les joueurs avaient de nombreuses attentes sur la qualité. De ces 10 premières heures de jeu, une chose me paraît claire : ils ne seront pas déçus.
A peine l’installation terminée (les plus fans d’entre vous trépigneront rien qu’à la vue de l’icône Fallout 4 sur leur bureau, alors que le jeu se charge encore.), vous lancez le jeu et et vous retrouvez devant un des écrans les plus emblématiques de la série : « please stand by« . Le menu principal, accompagné de sa musique, joue sur votre nostalgie de joueur de Fallout. Un travail remarquablement bien réalisé qui mêle ambiance et sensation de revenir à la maison sur les terres post-apocalyptiques d’Amérique. La vidéo d’introduction garde son inévitable leitmotiv : « War, War never changes. » ou « La guerre ne meurt jamais » dans sa version francophone.
La fin du monde à belle allure
Passons sur les éléments de l’histoire principale que je vous laisse découvrir par vous-même, mis à part un petit plus via le tout début du jeu qui vous place (les trailers l’ont déjà montré) dans l’époque pré-catastrophe.
Sur le jeu en lui-même, quelles sont les nouveautés les plus marquantes ? Tout d’abord, votre personnage parle, un détail non-négligeable pour ce qui est de l’immersion et, si vous n’avez pas de choix dans les voix proposées pour chacun des deux sexes, celles-ci sont agréables.
Il y avait eu des inquiétudes sur la question des graphismes, mais celles-ci sont balayées par le résultat final. En configuration Ultra sur PC, le jeu est beau et propose une ambiance qui n’est pas sans rappeler Fallout 3. Vos meilleurs amis des Terres Désolées que sont les écorcheurs sont de retour, plus beaux que jamais.
Devenez plus qu’un simple vagabond héroïque
En ce qui concerne votre environnement, le GROS rajout qui donne toute sa dimension à ce jeu est sans doute, bien que je n’ai pas pu l’avancer outre-mesure jusqu’à présent, la possibilité de récolter des ressources pour gérer vos colonies. Eau, nourriture, défense, lits, colons, lignes de ravitaillement, vous pouvez vous lancer dans la remise en l’état du territoire et réinstaurer l’ordre. L’occasion pour enfin construire cette super-base-sur-défendue-avec-des-tourelles-partout dont vous rêviez. Seul bémol, je n’ai pas encore trouvé de quoi construire une statue à ma gloire de 40 mètres de haut. (Mais je ne doute pas qu’il ne s’agisse que d’un oubli de Bethesda.)
Mais ce n’est pas tout ! Vous pouvez également compter sur de nombreux ateliers qui vous permettront d’améliorer votre équipement, de lui confier des spécificités très utiles une fois sur le terrain. Et ce serait un drame d’oublier le matériel dans lequel vous pouvez massacrer vos contemporains tout en riant d’un rire dément : la T-60, l’armure assistée dont vous allez pouvoir faire votre joujou préféré. Vous vous moquiez de ceux qui font du tunning sur leur voiture ? Hélas, il va falloir arrêter un peu, tant vous allez craquer sur les diverses améliorations et modules dans votre atelier privé.
Sur ce, je vous souhaite de nombreuses et agréables heures de jeu sur le dernier-né de Bethesda demain.
Toujours là ? Alors attention, ce qui va suivre est un terrible spoiler, qui va sans doute vous dévoiler l’élément le plus important de Fallout 4 : Votre toutou… s’appelle Canigou en version française.
