Overwatch est probablement la raison pour laquelle je voulais venir à la Gamescom cette année. Depuis son annonce à la Blizzcon 2014 avec une magnifique bande-annonce dont Blizzard a le secret, je n’ai eu qu’une envie, c’est de mettre la main dessus. Les multiples vidéos de gameplay et les nombreux héros présentés, possédant tous cette touche Blizzard si particulière et efficace, n’ont fait que renforcer mon impatience. Vous imaginez donc mon état quand je me suis assis devant un des 50 ordinateurs que Blizzard a installé sur son stand uniquement pour Overwatch. Après quelques parties endiablées, voici ce que j’en ai pensé.
Présentation de la démo
Le principe est très simple et ne change pas de ce qu’on a pu voir dans les nombreuses vidéos diffusées. On choisit un héros parmi une douzaine de choix possibles (16 héros sont connus actuellement dont Lucio, dévoilé à la conférence Blizzard de la Gamescom) et on se lance sur une des deux nouvelles cartes dévoilées pendant la conférence Blizzard. Une équipe de 6 héros attaque, une équipe de 6 défend un objectif et c’est parti pour 10 min de combat.
Comme vous le savez probablement déjà, chaque héros à son style propre de jeu. Chacun possède ainsi une arme et 3 techniques qui lui sont propres. 2 techniques sont utilisables régulièrement et constitueront d’ailleurs l’épine dorsale du gameplay de chaque héros, la troisième étant la capacité spéciale, plus puissante mais se chargeant aussi plus lentement.
Nos impressions à chaud
Nous avons pu tester plusieurs personnages, dont Winston, le gorille scientifique, Tracer, l’aventurière anglaise, ou Arachnée, l’assassin française. Si j’ai réellement le côté ultradynamique de Tracer et ses téléportations, j’ai moins le côté lourdingue de Winston, un personnage beaucoup plus axé soutien. Je sais que Benjamin (Bakaza) a lui plutôt un faible pour la souplesse d’Arachnée et sa capacité à utiliser un grapin.
Quelque soit le héros, la prise en main est instantanée, le rythme survolté, et le plaisir immédiat. On s’amuse dès le début et on ressent rapidement un sentiment de puissance quand on maîtrise son personnage et qu’on enchaîne les kills tout en échappant aux balles adverses. Il faudra bien sûr voir comment le jeu se comporte sur le long terme, s’il n’y a pas de gros déséquilibres entre les personnages qui feraient qu’un d’entre eux est surexploité par les joueurs.
Ajoutez à cela une direction artistique très sympathique, épurée mais colorée, avec des designs de personnages réussis ainsi qu’un level design efficace et vous obtenez un de ces jeux auquel on accroche tout de suite et qu’on a absolument aucune envie de lâcher. Nous sommes ressortis de nos premières parties avec un sourire béat et le même constat à la bouche : c’est génial.
Bilan : très bon
En un mot comme en cent, nous sommes tombés sous le charme. A tel point que nous aimerions planter tous nos autres rendez-vous pour jouer encore et encore à Overwatch et enchaîner ces joutes survitaminées jusqu’à écoeurement. En attendant la beta qui devrait commencer vers la fin de cette année, le retour en France sans Overwatch s’annonce difficile…