S’il y a un jeu que j’attends en cette fin d’année c’est bien Fallout 4. Ayant découvert les premiers opus sur le tard, je reste un fan inconditionnel de cette ambiance acide si particulière qui fait le sel de ces jeux. Après un très bon Fallout New Vegas sortie en fin 2010, je me languissais de re-mettre mes petites mimines sur la suite de la licence post-apocalyptique alors c’est bien évidemment avec vigueur (je n’ai pas laissé le choix à mes collègues en réalité) que je me suis proposé pour aller au rendez-vous Fallout organisé par Bethesda à cette Gamescom 2015. Alors, déception, ravissement, syncope orgasmique ? Que nous réserve ce Fallout 4 ?

Présentation de la démo

Sachez tout d’abord que je n’ai pas pu jouer au jeu. Bethesda nous à accueillis, une vingtaine de personnes en tout, dans une petite salle équipée d’un projecteur afin de nous montrer une vidéo de gameplay d’environ vingt minutes. Au programme de cette séance, exploration d’une petite ville envahie de goules sauvages, ces créatures ayant mutées sous l’effet des radiations et qui sont devenus folles avec le temps. Autrement dit, rester aux aguets et préparer l’arsenal.

La séquence s’ouvre directement avec l’entrée dans la ville et notre fidèle compagnon canin commence rapidement sa petite ronde dans les environs alors que le duo arrive à une place. Rapidement la situation dégénère avec l’arrivée d’une petite troupe de goules affamées et le bruit saccadé de la mitraillette ne se fait pas attendre. Devant la résistance des créatures, le survivant de l’Abri 111 décide de sortir une arme au combien puissante, un fusil à plasma. Autant dire que s’il se prenait toujours des coups au moins il arrivait à en rendre.

Évidemment on a pu voir le S.V.A.V. à l’oeuvre (cet espèce de time freeze permettant de prévoir ses tirs sur les différents ennemis pour maximiser les chances de toucher et d’infliger des critiques) et il est toujours aussi efficace. La visite continue dans un supermarché où le joueur à profiter de la présence de Canigou pour l’envoyer en mission d’exploration à la recherche de ressources utiles. S’ensuit du piratage et du crochetage, ces deux mécaniques ne changeant pas vraiment de ce que l’on avait déjà pu voir dans les jeux précédents.

Le reste de la présentation consistait en un assaut sur une base Raider (les méchants à la Mad Max) puis une bataille ouverte en plein centre ville avec des bandits, des goules et la Confrérie de l’Acier qui a décidé de s’inviter au mileu de tout ce beau monde. La démo se termine ensuite sur le personnage terrassant un Béhémoth (une énorme bestiole mutante) à gros de lance roquette chargé de mini têtes nucléaires. Rien que ça.

Nos impressions

Si je reste un peu déçu de ne pas avoir pu jouer à un jeu disponible dans un peu plus de trois mois, la présentation restait quand même très sympathique et plus fournie que ce que l’on avait pu voir jusqu’à présent. L’ensemble est solide, l’ambiance est bien là et malgré une faiblesse encore apparente au niveau de la modélisation des visages, le jeu reste beau avec de très jolis effets de lumières. On n’a pas eu de réel aperçu de la customisation des armes mais j’ai déjà repéré deux – trois modèles assez originaux et notamment un fusil laser à un coup se rechargeant à l’aide d’une dynamo pour une décharge exceptionnellement puissante.

BILAN : BON

Une présentation de ce type n’est peut être pas suffisante pour convaincre un néophyte de la série, mais j’ai personnellement vu beaucoup de potentiel et de respect de la licence pour garder mon niveau de hype au plus haut. Les combats sont nerveux, la tension est forte lors de phases d’infiltration pour se préparer à déchaîner l’enfer sur terre sur ses ennemis et le chien se révèle suffisamment intelligent pour ne pas rester dans les pattes de son maître en permanence tout en restant proche en cas de besoin. Reste à voir si les commandes disponibles pour le diriger se révéleront utiles dans la longueur.

Bref, j’ai hâte de me cloîtrer dans mon abri antiatomique le 11 novembre prochain pour m’abandonner dans le monde de Fallout 4.