WWF Canada vient de mettre en ligne un spot publicitaire pour sensibiliser sur l’importance de consommer des produits de la mer durables. Pour cela, elle a fait appel à Norman un militant écologiste un peu particulier puisqu’il s’agit d’un chat.
Voici Norman. Il n’est pas un chat domestique ordinaire. Petit à petit, il sauvera les océans.
Ainsi, une voix off nous fait vivre la mission de cet « eco-warrior » qui est soucieux de son environnement, des énergies renouvelables, des économies d’énergie, du recyclage… mais aussi de sa nourriture.
WWF Canada conclue cette publicité en rappelant son combat contre la pêche intensive. Il souligne par ailleurs l’engagement de Loblaws, Provigo et Maxi d’avoir, d’ici la fin 2013, 100% des produits de la mer vendus provenant de sources durables.
Un spot très bien réalisé par l’agence l’agence John st, déjà connue pour son spot catvertising. Selon moi, WWF ne tombe pas dans l’erreur facile de la culpabilisation maladroite. Bien souvent cela ne touche pas du tout le public visé mais seulement les convaincus par le sujet. Au contraire ce clip, en misant sur l’aspect décalé et « innocent », amène le public à s’interroger tout en diffusant le message de sensibilisation de WWF Canada.
Version en anglais : Norman: Eco-Warrior.
Sur son site consacré aux produits de la mer durables mis en avant par cette vidéo, l’organisation cite un rapport de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture rapport publié en 2010 selon lequel « 85 pour cent des espèces commerciales de produits de la mer sont soit pleinement exploitées, surexploitées, en déclin ou en voie de rétablissement à la suite d’un déclin ».
C’est ainsi qu’elle invite le Canada à saisir l’occasion pour combler la demande de poisson au moyen de produits de la mer durables, et à changer la manière de pêcher par une approche durable à la manière de gérer et de protéger nos océans, et toutes les espècesqu’ils abritent.
WWF explique que « les produits de la mer durables englobent les poissons, mollusques et crustacés de capture, et les produits de « fermes » d’aquaculture qui utilisent des méthodes répondant aux besoins d’aujourd’hui tout en tenant compte de la capacité de se renouveler des écosystèmes dont ils dépendent, et de la capacité des générations futures de répondre à leurs propres besoins ».