Un Montréalais accusé du vol de plus d’un milliard d’adresses de courriel
La justice américaine vient de déposer des accusations criminelles contre David-Manuel Santos Da Silva. un Montréalais de 33 ans, dans une affaire de blanchiment d’argent et de vol de plus d’un milliard d’adresses de courriel. Un autre accusé, Giang Hoang Vu, a déjà plaidé coupable à une accusation de fraude dans cette affaire alors qu’un troisième suspect, Viet Quoc Nguyen, court toujours.
Selon les procureurs fédéraux, toute cette histoire serait «la plus importante atteinte à la protection de noms et d’adresses de courriel de toute l’histoire de l’internet». La méthode utilisée par les suspects serait des plus classiques, mais c’est l’ordre de grandeur qui étonne. Les suspects auraient utilisé l’entreprise de M. Da Silva, 21 Celsius, et le site Marketbay.com afin de «faire la promotion des activités de piratage et d’envoi de pourriels de Nguyen en lui fournissant une plateforme, par le biais de Marketbay.com».
En utilisant cette technique, les suspects auraient réussi à générer plus de deux milliards de dollars en commissions. Leurs courriels de marketing visaient à faire la promotion de logiciels et autres produits divers.
Un Québécois accusé d’obstruction à la justice par des douaniers
Un homme de Sainte-Anne-Des-Plaines, revenant d’un voyage en République dominicaine, devra faire face à des accusations d’obstruction à la justice parce qu’il aurait refusé de donner le mot de passe de son téléphone intelligent aux douaniers canadiens qui souhaitaient inspecter le contenu de l’appareil.
Toute cette histoire relance le débat vis-à-vis cette obligation ou non de divulguer le mot de passe d’un appareil électronique aux autorités. Celles-ci ont certainement le droit d’inspecter un appareil électronique, mais doit-on obtempérer et les aider dans leur travail en fournissant notre mot de passe.
Dans le cas dont il est question ici, Alain Philippon, 38 ans, a été libéré sous caution et doit revenir en cours à Halifax le 12 mai prochain. La peine maximale dans cette affaire, pour un verdict de culpabilité: une amende de 25 000 $ et un an de prison.