Chris Alexander, ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration du Canada, était chez GrowLab et Launch Academy à Vancouver pour annoncer l’accueil des deux premiers demandeurs acceptés au titre du Programme de visa pour démarrage d’entreprise.
Stanislav Korsei et Oleksandr Zadorozhnyi, originaires d’Ukraine, sont ainsi les personnes concernées. Soutenus par l’incubateur Growlab, ils ont développé Zeetl Inc., un service qui permet aux entreprises de mettre en place une ligne téléphonique directe temporaire avec ces consommateurs dans le cadre d’un service à la clientèle sur les médias sociaux notamment.
« Nous sommes très fiers et ravis pour les fondateurs de Zeetl, qui entament ce nouveau chapitre de leur vie ici au Canada. Le Programme de visa pour démarrage d’entreprise permet à de talentueux entrepreneurs étrangers comme Stanislav et Oleksandr de créer leur entreprise et constitue un formidable moyen pour le Canada de bâtir une économie solide et dynamique » explique ainsi Jonathan Bixby, directeur administratif de GrowLab Ventures Inc.
Deux autres startups soutenues par l’incubateur GrowLab sont également en processus pour le Startup Visa : Rets.ly (avec le cofondateur) Joshua Lopour et Cognilab (avec son fondateur Jose Barrios). Jonathan Bixby estime d’ailleurs que le programme est encore sous-utilisé et il souhaite que l’incubateur l’utilise plus par la suite ».
Le programme de visa pour démarrage d’entreprise (Startup Visa) avait été présenté en mars 2013 par Jason Kenney, alors ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration du Canada. Il s’agit d’un projet pilote d’une durée de cinq ans avec 2 750 applications maximum par an. Il réunit des entrepreneurs de l’étranger avec des sociétés de capital de risque, des investisseurs providentiels et, depuis octobre, des incubateurs d’entreprises canadiens.
En plus des exigences d’admissibilités habituelles, les demandeurs du Programme doivent respecter certains critères d’admissibilité au programme. Ainsi, les entrepreneurs doivent notamment présenter leur projet d’entreprise à des entreprises canadiennes du secteur privé et, s’ils obtiennent un appui, ils peuvent alors demander la résidence permanente au Canada.