De nombreux jeux vidéo, tels que « Metro Awakening VR », s’inspirent de récits se déroulant dans un monde après l’apocalypse. Ceci étant dit, la série Metro est unique en son genre. J’ai eu la chance de la découvrir sur feu Stadia. Cette dernière est basée sur les livres de Dmitry Glukhovsky.
La prémisse de ce jeu et de ses prédécesseurs consiste en la survie après une guerre nucléaire. Il est clair que rien de banal ne se produit ensuite. Les résidents de Moscou se réfugient alors dans le métro. L’atmosphère lugubre et l’environnement sombre du métro sont leur seul milieu de vie. Est-ce que cette expérience est bien rendue en réalité virtuelle ?
Fiche technique de Metro Awakening VR
- Date de sortie : 11 novembre 2024
- Style : FPS – VR
- Types de jouabilité en VR : assis, debout et déplacements dans la pièce
- Classement ESRB / PEGI : M 17+/ 16
- Développeur : Vertigo Games
- Éditeur : Deep Silver
- Langue d’exploitation : Disponible en anglais et sous-titres en français
- Disponible sur : PS5 (PS VR2), PC VR (Steam) et Meta Quest (2 et 3)
- Testé sur : Meta Quest 3
- Prix lors du test : à partir de 53,49$ CAD / 39,99€
- Site officiel
- Version numérique envoyée par l’éditeur
L’histoire de Metro Awakening VR
Pour Metro Awakening VR, l’histoire se déroule en 2028. Contrairement au dernier jeu de la série, nous n’incarnons pas Artyom, mais Serdar, un médecin courageux. Il fait face à plusieurs péripéties et voit sa femme tomber malade. Cette situation vient le bouleverser et, en même temps, le motiver à trouver le fameux remède pour sa maladie.
Comme mentionné en introduction, les résidents se sont adaptés à la vie dans le métro, mais les animaux et les êtres diaboliques aussi. Serdar doit donc relever plusieurs défis. Les monstres qui émanent de la surface et des entrailles du métro peuvent également venir hanter les pensées des humains. On comprend donc que tout est présent pour offrir un scénario interactif, relevé et surprenant.
Style graphique
Pour ce test, j’ai eu l’occasion de tester Metro Awakening sur Meta Quest 3. Cependant, pour l’ensemble des vidéos que j’ai eu la chance de regarder, le jeu tourne bien autant sur le Meta Quest 2. Bien sûr, la qualité visuelle est encore plus relevée sur PC.
Je vais devoir vous l’avouer, j’ai du jouer en séances de maximum une heure chacune. Metro Awakening est terrifiant. Je vous résume, du mieux que je peux, l’expérience que j’ai vécue. On se faufile à travers des espaces exigus avec des monstres à nos trousses. Une fois que ces derniers sont vaincus, on doit parfois traverser des zones irradiés et très sombres.
Donc, le résultat est qu’on entend le clic-clic du détecteur de radiation puis, on voit le compteur du filtre de notre masque descendre. En plus de gérer son changement, qui est vital, vous devez rester sur vos gardes. Et tout ça, dans un environnement assez réaliste. Vous comprendrez que vous allez tester votre capacité à garder votre calme. Les graphismes rendent bien le résultat attendu.
Jouabilité
L’éléphant dans la pièce concernant Metro Awakening est certainement sa jouabilité. En effet, vous devez gérer une quantité assez importante d’items. Par exemple, vous avez un filtre pour votre masque, votre lampe de poche à recharger à l’occasion, prendre le bon fusil sur vous et vous assurer de le maintenir chargé. En plus, vous avez parfois à redonner de l’énergie à des panneaux électriques avec votre génératrice portative. Et tout ça, sans mourir sous les attaques des monstres ou des ennemis environnants.
Là où j’ai ragé le plus, c’est pour me rappeler où sont les items sur mon corps. Ce n’est pas intuitif, car nous ne sommes pas équipés ainsi dans la vie de tous les jours (par chance!). Après quelques heures de jeux, je me suis habitué. Les développeurs de jeux VR veulent rendre l’expérience la plus immersive possible, mais parfois ce n’est pas ce que nous souhaitons toujours comme joueur. Entre autre, je n’atteignais pas toujours la cible en tirant. Il faut une certaine maitrise et être patient pour réussir à éliminer les ennemis à bout portant. Enfin, nous sommes récompensés en découvrant les différents zones abandonnées. Nous pouvons récupérer de nouvelles armes ou encore, des kits de soins et des munitions.
Ce sentiment de progression est constant au fil de l’aventure. On se sent plus fort et l’on maitrise les différentes armes. D’ailleurs, les missions d’infiltration sont réussies. C’est là qu’on sent l’avantage de la réalité virtuelle. Par exemple, c’est en tournant notre tête et surtout, en fermant notre lampe frontale, qu’on identifie où sont les ennemis. La peur de se faire repérer embarque rapidement. Il faut être prudent.
C’est certainement plus réaliste de prendre un arme sur notre ceinture que d’un clic sur la manette, mais ce n’est pas toujours efficace. Parfois, j’aimerais qu’il y ait des options pour jouer de façon hybride. J’offrirais la possibilité au joueur de pouvoir utiliser des combinaisons de boutons plutôt que des gestes corporels. Ceci ne rend pas le jeu moins bon, car c’est la norme dans la plupart des jeux VR. Je prends l’exemple sur Moss 1 et 2 qui utilisent cette mécanique hybride.
Verdict
En somme, Metro Awakening VR est un des meilleurs jeux VR disponibles actuellement. Nous sommes choyés par la venue de Batman Arkham VR et Metro. Le Meta Quest 3 nous permet de soutirer le maximum du jeu.
À la fois terrifiant et énigmatique, Metro Awakening VR vient faire sa place parmi les grands. Si vous êtes un admirateur de jeux d’horreur et d’environnements postapocalyptiques, c’est pour vous. Sinon, je vous recommande de regarder des vidéos ou de commencer par la série disponible sur la plupart des consoles.
Les développeurs ont donc réussi leur pari. Vous allez boucler le jeu en une douzaine d’heures sinon plus. Ce dernier comporte 12 chapitres. D’ailleurs, amener cet univers en réalité virtuelle représente un défi. Metro Awakening VR est un succès, c’est pourquoi je vous recommande de l’acheter. Alors, allez-vous garder votre sang froid ?
