Diablo IV Vessel of Hatred

Test de Diablo IV: Vessel of Hatred

Blizzard avait promis du contenu pour son nouveau Diablo et voilà que 16 mois après sa sortie, la première expansion est déjà à nos portes. Diablo IV: Vessel of Hatred sort le 8 octobre prochain ce qui coïncidera aussi avec le lancement de la 6e saison du jeu. À date, il y a eu un manque de constance au niveau de la qualité du contenu d’une saison à l’autre. Par contre, j’ai quand même toujours eu l’impression que le jeu s’en allait dans la bonne direction. Les développeurs semblent à l’écoute de la communauté et les plus récents ajustements ont été bien accueillis. Or, la sortie d’une extension ouvre toujours la porte au retour d’anciens joueurs ou l’arrivée de nouveaux initiés. Est-ce que celle-ci offre ce qu’il faut pour justifier de s’y plonger ?

Je vous invite à lire mon test du jeu de base Diablo IV.

Fiche Technique de Diablo IV: Vessel of Hatred

  • Date de sortie : 8 octobre 2024
  • Style : ARPG
  • Classement ESRB / PEGI M17+ / PEGI 18
  • Développeur : Blizzard Entertainment
  • Éditeur :  Blizzard Entertainment
  • Langue d’exploitation : Offert en français
  • Disponible sur : Xbox Series X|S, PlayStation 5 et PC via Steam ou Battle.Net
  • Testé sur PC via Battle.Net
  • Prix lors du test : 53,99 $ CA / 39,99 €
  • Site Web
  • Version envoyée par l’éditeur

À la poursuite de Neyrelle

Le jeu principal nous avait laissés en suspense particulièrement dans le cas du personnage de Neyrelle. On se souvient qu’elle était partie seule avec la soulstone dans laquelle Mephisto est emprisonné. Elle semble avoir beaucoup de difficulté à le contenir, mais elle insistait pour que le joueur ne la poursuive pas. Or, l’action reprend essentiellement au même endroit. On la voit continuer son chemin alors qu’elle laisse une marée noire visqueuse de corruption derrière elle.

Notre personnage est rapidement amené à rattraper son ancienne comparse. Il a plusieurs raisons de croire qu’elle aura besoin d’aide dans sa quête et de détruire le démon primordial une bonne fois pour toutes. Cependant, une question subsiste : a-t-elle toujours le contrôle sur elle-même ou est-ce que le seigneur de la haine a réussi à prendre le dessus ?

On nous transporte donc dans la région de Nahantu où on peut explorer une grande jungle sauvage qui cache plusieurs ruines ainsi qu’un désert aride. En chemin, notre héros va d’ailleurs se lier d’amitié avec un sage homme de la nouvelle race des Spiritborn (Sacresprit en français) qui va nous servir de guide et sera d’une précieuse aide. Malheureusement, il n’y a pas que notre personnage qui suit les traces de la jeune femme. Un certain groupe de puissants chevaliers très religieux a soif de vengeance et veut se faire justice lui-même. Serons-nous en mesure de rejoindre Neyrelle à temps ?

L’équipe de Blizzard a été fidèle à elle-même avec des cinématiques hallucinantes et plusieurs scènes très marquantes. J’ai trouvé que l’équipe d’animation s’était particulièrement surpassé la modélisation du nouveau personnage d’Eru. Son visage paraissait très détaillé au niveau de ses rides et des expressions du visage. De plus, pour une DLC, l’histoire m’a paru plus complète et développée que celles de Diablo II ou III un peu comme le reste du jeu d’ailleurs. Les nombreux clins d’œil à Diablo II m’ont particulièrement fait plaisir et je me sens très investi pour la suite de l’histoire.

Test de Diablo IV: Vessel of Hatred

Diablo IV ouvre ses portes au Spiritborn

Vessel of Hatred arrive non seulement avec une bonne campagne, mais aussi une nouvelle classe qui vient bien compléter le groupe existant. Nommés les Spiritborn, ceux-ci s’agencent parfaitement avec la nouvelle région puisqu’ils viennent de cet endroit. Ils sont très proches de la nature et ils s’en servent pour maximiser leur instinct de prédateur. Ces guerriers de la nature peuvent se concentrer vers les pouvoirs de quatre animaux qui représentent des gardians au choix du joueur.

Personnellement, j’ai joué principalement avec les habiletés du jaguar. Celui-ci se base beaucoup sur la vitesse de nos attaques en plus d’y ajouter une petite touche de feu. J’avais l’impression de jouer une version beaucoup plus cool et dynamique du Moine de Diablo III. On peut voir aussi quelques similitudes avec le Rogue vu la rapidité des attaques. Sinon, on peut choisir le Gorille qui est surtout bon pour absorber les attaques. On devient très difficile à tuer avec celui-ci. De son côté, l’aigle est très agile et utilise la foudre pour faire mal à ses adversaires. Il est rapide sur ses pieds et peut esquiver davantage. Enfin, le centripète va planter les pires poisons dans les veines de ses ennemis. Ils vont non seulement faire du dégât, mais aussi drainer leur force tout en nous permettant de bien contrôler des groupes d’ennemis.

Un des meilleurs éléments de la classe est le fait qu’on peut la personnaliser encore plus en passant par le Spirit Hall. On peut donc donner des bonis supplémentaires et faire des combinaisons impressionnantes. Avec toutes les possibilités, je pense que les joueurs vont pouvoir créer de nombreux builds très différents les uns des autres. Pour ma part, j’ai eu un plaisir fou avec la classe et ce sera définitivement mon prochain personnage lorsque les serveurs de Vessel of Hatred seront ouverts.

Deux éléments de retour

Cette première expansion a aussi permis à l’équipe de ramener deux éléments importants auxquels les amateurs de la série sont habitués. La première est l’arrivée des mercenaires. On peut donc enfin avoir un compagnon pour nous aider dans notre aventure et c’est très utile pour les joueurs solos. Le premier qu’on recrute est très utile pour attirer les ennemis vers lui et absorber leur dégât. Son nom est Raheir et c’est avec lui qu’on ouvre notre repère de mercenaire.

Le jeu nous amène ensuite à recruter trois autres mercenaires avec des attributs très différents les uns des autres. On a un chasseur de prime, une féroce guerrière et même un enfant maudit. Pour les recruter, il suffit de suivre leurs quêtes secondaires respectives qui ne sont pas tellement longues. Plus on les utilise, plus on peut les améliorer comme ils ont leur propre arbre de talent très simplifié.

C’est aussi le retour des runes. Désormais, il y en a deux types : celles de rituels ou d’invocations. La première marche par activation et ça peut être aussi simple que de se téléporter de quelques mètres. L’autre s’active en complétant une action et est plus complexe. Par exemple, avec notre Sorcerer, il y a une rune qui remplace notre prochaine esquive par une téléportation et nous rend inarrêtables. L’impact de cette rune est vraiment puissant et au total il y a 17 runes de rituels et 28 runes d’invocations. Enfin, les runes se mettent dans les sockets des items et on peut mélanger une de rituel avec une d’invocation pour former un runeword puissant. Les combinaisons sont nombreuses et c’était plaisant de voir laquelle s’adaptait mieux à notre classe.

Test de Diablo IV: Vessel of Hatred

Vessel of Hatred lance la 6e saison

Durant mon test de Vessel of Hatred, j’ai eu quelques moments de dégoûts en voyant certaines des créatures apparaître sous mes yeux. J’aime bien le nouveau bestiaire qu’offre le DLC et je suis content que Blizzard n’ait pas juste offert des versions légèrement différentes de monstres existants déjà dans le jeu principal.

Une des créatures qui m’a le plus impressionné était le Realmwalker. Il s’agit d’un world event où une créature gigantesque qui porte un portail démoniaque sur son dos se promène pour répandre l’influence de Mephisto. Ainsi, il fait apparaître une multitude de démons autour de lui qui envahissent le territoire. Le Realmwalker va tranquillement faire son chemin à pas de géant et il est invulnérable durant cette période. Par contre, en éliminant les gardiens qu’il fait apparaître, on peut lui retrancher plusieurs points de vie.

Bien sûr, la nouvelle saison arrive aussi avec une nouvelle série de quêtes thématique que je n’ai malheureusement pas eu la chance de faire complètement. Ce sera aussi le début des rupture dungeons dans lesquels la densité des monstres est très importante. C’est exactement ce que tout fan de Diablo veut à mon avis. Enfin, Blizzard augmente le niveau maximal de base de 50 à 60. Évidemment, on peut toujours continuer par la suite avec le Paragon. Bref, j’ai quand même un bon sentiment que les jeux seront satisfaits des ajouts.

Verdict sur l’expansion Vessel of Hatred

Pour conclure, Diablo IV: Vessel of Hatred est une très bonne première extension qui offre une bonne durée de vie pour le prix. Selon moi, c’est beaucoup plus complet et long que les DLC des jeux précédents de la série autant au niveau de l’histoire que dans la jouabilité. À mon avis, c’est le bon moment pour retourner dans l’aventure et je pense qu’il redeviendra mon jeu multijoueur de prédilection du moment.

Diablo IV Vessel of Hatred
Test de Diablo IV: Vessel of Hatred
L'histoire est encore un point fort
La nouvelle classe Spiritborn est plaisante à jouer
Plusieurs clin d'oeil aux fans
Une nouvelle région différente et un bestiaire varié
Une bonne durée de vie
Beaucoup d'éléments à suivre pour les nouveaux venus
On a encore l'impression d'être dans une introduction plutôt qu'une conclusion d'histoire
8.5