Avatar: Frontiers of Pandora

Nos premières impressions d’Avatar: Frontiers of Pandora

Quand Ubisoft a annoncé la même année travailler sur deux licences Disney, je me suis dit que ça ferait du bien de les voir bosser sur de nouvelles franchises. Quoi de mieux que Star Wars et Avatar pour promouvoir le talent de la compagnie française? Je sais qu’Ubisoft avait déjà fait un jeu d’Avatar en 2009, mais on repart vraiment sur de nouvelles bases. À quelques semaines de la sortie d’Avatar: Frontiers of Pandora, on y a joué pendant plus de 2 h. Est-ce qu’Ubisoft Massive semble sur la bonne voie pour donner vie à l’univers de James Cameron ?

Ça fait plusieurs années que je joue aux différents jeux du studio et je reconnais bien leur signature. Bien que ce soit une première visite sur Pandora, les rapprochements sont faciles à faire avec d’autres titres d’Ubi. J’ai immédiatement vu un mélange de Ghost Recon: Breakpoint et de Far Cry sous un nouvel habillage. Le côté nature sauvage de la planète extraterrestre est bien en évidence. À première vue, je trouve que c’est ce qui fait le charme du jeu.

Explorer le monde ouvert d’Avatar: Frontiers of Pandora

Durant la démo, j’ai exploré essentiellement trois sections différentes du jeu. La première m’a permis de découvrir un peu le monde ouvert qui nous attend. La carte m’a paru assez grande et il y avait quand même beaucoup de chemin à faire à pied entre la quête principale et la secondaire. Je me suis buté à la flore à quelques reprises puisqu’il y a des plantes qu’il vaut mieux éviter. J’ai aussi croisé toutes sortes de créatures, dont certaines plus sauvages que d’autres.

Ce que j’ai surtout trouvé bien c’est de faire de longs et hauts sauts pour me déplacer rapidement. Il y a d’énormes plantes sur lesquels on peut bondir ainsi que des lianes pour aller encore plus en hauteur. On se sent vraiment comme un Na’vi en parfaite symbiose avec la nature lorsqu’on parcourt la forêt. Ce n’est pas fluide comme Assassin’s Creed et on ne peut pas grimper n’importe quel arbre, mais j’aime bien être en hauteur et regarder le paysage.

Dans cette section, j’ai aussi dû suivre les traces de soldats humains hostiles incluant des robots. Les combats n’étaient pas particulièrement difficiles et j’y reviendrai plus loin. C’est aussi là que j’ai découvert le repaire d’un des clans Na’vi caché dans un immense arbre. C’était particulièrement joli et j’ai appris à faire quelques recettes avec les ingrédients que j’ai trouvées.

Vivre le rituel

Puis, on m’a transporté un peu plus loin dans l’aventure où notre personnage devait faire le rituel de liaison entre notre personnage et un Ikran. Il s’agit de la sorte de dragon volant qu’on a vu amplement dans les films. Cette séquence était particulièrement magnifique parce qu’on grimpait de plus en plus haut dans les airs et la vue splendide. En plus, pendant qu’on traversait les étapes, on voyait les créatures volantes s’envoler et planer autour de nous. J’avais vraiment un sentiment de dépaysement et d’être complètement absorbé dans la scène.

En plus de la superbe vue, la végétation était particulièrement brillante et il y avait même quelques doux ruisseaux. La séquence nous amène d’ailleurs à faire une séquence de jeux de plateforme 3D assez simple. L’ascension est grandiose même si j’avoue que j’avais hâte de finalement réussir à m’agripper à mon nouveau compagnon. Ce n’est pas quelque chose qui se fait du premier coup, car les deux doivent prendre le temps de s’apprivoiser.

Une fois en vol, c’est là que j’ai compris que les déplacements seraient beaucoup plus simples. Notre Ikran est assez rapide et j’ai même dû combattre quelques véhicules aériens de l’armée terrestre qui tentaient de prendre le contrôle de la région. En voyant le monde de haut à bord de mon dragon volant, j’ai continué à trouver des ressemblances avec les hélicoptères de Breakpoint.

Et attaquer une base

Je n’ai pas beaucoup à parler de la jouabilité au niveau des combats d’Avatar: Frontiers of Pandora. Essentiellement, mon personnage était équipé de deux sortes d’arcs, d’un fusil ainsi qu’une sorte de staff. Ça m’a permis d’essayer différentes approches de combat que ce soit plus furtives ou plus agressives. La dernière séquence m’a d’ailleurs amené à prendre d’assaut une forteresse.

Cette fois, c’est l’inspiration de Far Cry que j’ai ressenti comme on doit souvent reprendre ce genre de base. J’ai pris une approche de combat direct la première fois et j’avoue que je suis mort assez rapidement. La meilleure tactique a été de me déplacer furtivement, mais rapidement autour de la base et tenter d’éliminer les ennemis un à un sans capter l’attention des autres.

Heureusement, j’avais développé l’une des quatre concentrations de l’arbre de talent vers le côté chasseur. Ce qui me permettait de courir sans faire de bruit et donc de plus facilement les éliminer un par un. Éventuellement, les autres ennemis ont détecté ma présence et même appelé du renfort. Cependant, en restant dans les hauteurs de la base, j’ai été en mesure de garder le contrôle sur le terrain et gagner. J’ai trouvé la séquence un peu générique en espérant que ce ne soit pas un point central de l’aventure.

Une sortie le 7 décembre pour Avatar

Pour conclure, j’ai bien aimé mes deux heures dans Avatar: Frontiers of Pandora, mais je ne suis pas tout à fait convaincu. J’ai définitivement eu plusieurs bons moments durant mon essai, mais je ne sais pas si le jeu se distingue assez des autres titres d’Ubisoft pour vraiment amener un vent de fraîcheur. Ce qu’on ne peut pas douter par contre, c’est que le jeu est coloré, dépaysant et que j’ai hâte de me faire une idée finale avec la sortie dans quelques semaines.