La série The Dark Pictures
Il y a quelques années, mon collègue Jonathan Laurin m’a fait découvrir l’excellente série The Dark Pictures. Du plus loin que je me souvienne, je lisais des romans qui nous permettaient de faire des choix sur le même principe que les jeux en question. Ce n’est donc pas d’hier que j’ai un intérêt pour ce genre de divertissement. Il est donc normal que je me sois intéressé à The Devil in Me, dernier titre de la série.
Néanmoins, les quatre jeux offert par Supermassive Games ne sont pas tous de la même envergure. Certes, il y a un évolution au niveau des contrôles au fur et à mesure que l’on avance dans le temps, mais les scénario ne se valent pas tous.
Voici les moyennes sur OpenCritic :
Man Of Medan : 71%
Little Hope : 73%
House of Ashes : 73%
The Devil In Me (test actuel) : 72%
Certes les notes se ressemblent, mais on remarque une tendance. Man of Medan est le moins bien reçu par la critique. Little Hope et House of Ashes ont mieux fait. Et maintenant, The Devil In Me semble reculer de quelques pas. Est-ce le cas ? Vous pouvez lire mon avis complet dans ce test.
Fiche technique de The Dark Pictures : The Devil In Me
- Date de sortie : 17 novembre 2022
- Style : Interactif – Horreur
- Classement ESRB / PEGI : M 17+/ 18
- Développeur : Supermassive Games
- Éditeur : Bandai Namco
- Langue d’exploitation : Disponible en français
- Disponible sur PC, PS4/PS5, Xbox One et Xbox Series X|S
- Testé sur PS5
- Prix lors du test : 53,49$ CAD / 39,99 €
- Site officiel
- Version numérique fournie par l’éditeur
L’Histoire et l’ambiance de The Devil In Me
On ne réinvente pas la roue ici. Une équipe de tournage est invitée à un manoir afin d’en apprendre davantage sur le tueur en série H.H. Holmes, le premier connu en Amérique. Ce lugubre hôtel est une réplique quasi parfaite du lieu des premiers meurtres de Holmes. On peut donc se dire que le groupe se dirige tout droit dans la gueule du loup. C’est un scénario typique de tout film d’horreur de série B…
Les voix et le rendu des acteurs sont une caractéristiques propre des jeux de SuperMassive Games. Jessie Buckley joue une des protagonistes. À cet effet, vous pouvez jeter un oeil à la liste sur IMDB.
Voici les personnages que vous aurez la chance de jouer :
- Jamie Tiergan : une des pionnières de Lonnit Entertainment, la boite de production
- Erin Keenan : l’interne du groupe
- Kate Wilder : la présentatrice des documentaires produits par l’équipe
- Charlie Lonnit : le producteur
- Mark Nestor : le directeur de la photographie
L’ambiance est donc bien réussit avec le brillant jeu de ces acteurs. Par chance, dirais-je. Si ce n’était pas de ce dernier élément, je crois que The Devil in Me serait un échec. Au fur et à mesure que vous allez avancer dans la journée (et la nuit), vous allez revivre différents assassinats bien orchestrés par celui qui se prend pour H.H. Holmes. La grande question qui subsiste, allez-vous survivre ?
Comme pour chaque jeu de la série, il y a plusieurs avenues possible avant d’arriver à la fin. Pesez bien le pour et le contre de chaque décision, car celle-ci pourrait mener au décès de votre collègue ou encore, le vôtre ! Parfois, j’avais l’impression de revivre les films de la série Décadence. J’ai adoré cette partie du jeu, même si c’est souvent très violent. Âmes sensibles s’abstenir.
Les différentes ratées techniques m’ont sorti de mon immersion à plusieurs reprises. Les personnages passaient du français à l’anglais (et donc pas la même voix) fréquemment. Il m’est aussi arrivé de ne pas pouvoir prendre un item par terre ou encore, de voir floue autour d’un personnage. C’est évident que plusieurs de ces bugs pourront être corrigés par des mises à jour, mais pour l’instant, ça brise le cours de l’histoire.
Verdict
En premier lieu, je suis un amateur de ce genre de jeux. Je les ai tous fait et j’ai toujours eu du plaisir. Cette fois-ci, j’ai été profondément déçu. Pour plusieurs raisons, mais surtout parce que des éléments problématiques me faisaient décrocher sans arrêt. Je n’arrivais pas à me plonger à fonds dans l’histoire. Par exemple, comme mentionné auparavant, mes personnages parlaient français et tout d’un coup en anglais. Juste ça, c’est assez pour décrocher. Ensuite, il arrivait souvent que lorsque le jeu zoomait sur quelqu’un, l’environnement devenait floue. J’espère que ces éléments seront vites corrigés, car ce sont deux des raisons qui ont affecté à la baisser la note.
Également, je me demande vraiment à quoi ont penser Supermassive Games pour le début de ce jeu ? On sait tous, après quelques minutes sur The Devil In Me, ce qui s’apprête à se passer. Alors pourquoi étirer la sauce pour arriver à la fameuse hôtel ? Ce sont de longues minutes interminables qui pourraient se résumer en une cinématique.
Les phases avec le tueur en série dans cet environnement glauque sont magnifiques et intrigantes. Néanmoins, elles constituent 10-20% du jeu. J’en aurais pris davantage. Sans ces dernières, je n’aurais certainement pas donner la note de passage à The Devil In Me. Au lieu de mettre l’emphase sur les personnages, on aurait du emprunter une voie différente. Pourquoi ne pas nous mettre dans la peau du tueur en série quelques instants puis revenir à l’histoire principale ? Je crois que Supermassive Games a un bijou sous la main avec The Devil In Me et qui sait…peut-être qu’ils pourront en faire un 2e plus convaincant.