Nobody Saves the World

Test de Nobody Saves the World : complètement survolté!

L’adage « Il vaut mieux tard que jamais » s’applique très bien à Nobody Saves the World. Dans une période où plusieurs jeux ont vu le jour et un horaire chargé, je continuais d’avoir l’oeil sur le petit dernier de DrinkBox Studios. La raison est fort simple, ce sont les génies derrière les excellents Guacamelee! Mais après avoir maitrisé un style metroidvania avec ceux-ci, voilà qu’ils décident de tenter quelque chose de nouveau avec Nobody Saves the World. Peut-être différent dans le genre mais encore une fois complètement survolté dans son genre. Vous ne me croyez pas? Je vais tout de même tenter de vous faire comprendre à quel point ce jeu est fou dans ce test!

FICHE TECHNIQUE DE NOBODY SAVES THE WORLD

  • Date de sortie : 14 avril 2022
  • Style : Jeu de rôle
  • Classement ESRB / PEGI T / 12
  • Développeur :  DrinkBox Studios
  • Éditeur : DrinkBox Studios
  • Langue d’exploitation : Disponible en français
  • Disponible sur Nintendo Switch, Xbox Series X/S, PlayStation 4/5 et PC
  • Testé sur Nintendo Switch OLED
  • Prix lors du test : 29,99 $ CA / 24,99 €
  • Site officiel
  • Version envoyée par l’éditeur

Vous êtes…personne

Le titre vous révèle d’entrée qui vous incarné. Ce n’est pas compliqué, vous êtes absolument personne! En effet, votre personnage s’appelle Nobody (personne en anglais) et il semble avoir la personnalité d’une moule. Rien de bien méchant, c’est seulement qu’il est tout blanc avec de grands yeux noirs. C’est tout. Mais il est sur le point de vivre toute une aventure.

Après s’être réveillé dans un endroit inconnu, il faut la connaissance de Randy, l’apprenti sorcier bien prétentieux de Nostramagus, le plus grand des sorciers. Malheureusement, celui-ci a disparu et Randy tente par tous les moyens de le retrouver. Sans rien demander, vous êtes considéré comme un suspect dans sa disparition et vous voilà enfermé dans une cellule. Mais avant la grande chute dans la cellule, vous avez trouvé une baguette. Celle-ci vous donne la possibilité de vous transformer en rat! S’ensuit le début de transformation plus rocambolesque les unes que les autres. Et croyez-moi, vous en aurez pour votre argent!

Soyez qui vous voulez (ou presque)!

Donc, comme il a été dit plus tôt, votre première transformation est le rat et votre première mission est de sortir de votre piège. Mais il s’agit uniquement de la première forme qui sera disponible. Et comment fait-on pour en débloquer de nouvelles? C’est simple, le jeu nous propose, en tout temps, de nouveaux défis à réaliser afin d’augmenter notre forme de niveau. Chaque forme à une lettre qui lui est attribuée (de F à S) et il faudra la monter de niveau afin d’en débloquer une nouvelle. Rien de vraiment compliqué et on garde le cap facilement au début.

Dans la panoplie des transformations qui est disponible, il y a l’archère, le chevalier, le magicien, l’oeuf, le cheval, l’homme-fort et j’en passe tellement. Autant il y en a beaucoup, autant je ne désire pas en mentionner trop afin de vous laisser la surprise. Parce qu’une des raisons pourquoi on désire avancer est de voir de quoi aura l’air la prochaine transformation. Mais ce qui est génial est que chacune se joue différemment et change complètement la dynamique de notre partie. Une autre des raisons est la base du jeu, soit que c’est un jeu de rôle.

Classique dans son approche

Nobody Saves the World emprunte énormément à ce qui a déjà été fait par le passé dans son mécanisme. Le jeu se dessine comme un dungeon crawler, c’est-à-dire un jeu dans lequel on doit aller vaincre des ennemis dans un donjon. Pour se faire, on se déplace sur la carte suite aux différents indices donnés par les personnages qui sont tout aussi incroyable que nos transformations. Le but est de ramasser des étoiles qui nous ouvre des portes et permets de progresser dans l’aventure. Honnêtement, cela semble très simple et je peux confirmer que c’est le cas. Au début. Parce que plus le jeu avance, plus on ajoute des couches de mécanismes et plus ça devient complexe.

Chaque transformation dispose non seulement d’attaques uniques mais aussi de types d’attaques. Il est possible d’empoisonner, d’étourdir, de faire saigner et bien plus encore. Et pour compliquer la chose, certains ennemis sur notre chemin devront subir un type d’attaque avant de pouvoir être éliminé. Vous me suivez jusqu’ici? Parfait! Parce que l’on peut ajouter de la complexité en mélangeant les différentes attaques et les transformations. Une forme qui attaquait avec du poisson pourra également faire du feu par exemple. Et c’est là que l’on peut perdre quelques joueurs. Le jeu, qui a prime abord est très accessible, le devient un peu moins dans le temps. Mais pas assez pour nous enlever du plaisir, je vous rassure!

Une aventure dont vous êtes le héros

Ce qui est vraiment bien avec Nobody Saves the World c’est qu’on ne vous prend pas par la main. Oui, on vous explique les rudiments du jeu au départ mais après, libre à vous d’aller où bon vous semble. Comme vous pouvez le voir sur la carte, ce ne sont pas les points d’intérêts qui manquent! Cependant, le jeu est vraiment bien pensé en ce qui concerne sa progression. Un bon exemple est qu’il vous faudra débloquer la sirène si vous désirez nager. Et la nage est nécessaire pour aller à certains endroits. On devient alors un explorateur en herbe qui désire tout trouver ce qu’il y a à découvrir.

En dehors de l’enjeu que procure les multiples possibilités du jeu (et du mal de tête qui pourrait s’ensuivre pour certain), il y en a une autre minuscule. Les différents défis étant nécessaires pour la progression, on va relativement souvent dans le menu pour savoir ce que l’on doit faire pour améliorer tel ou tel transformation. Rien de bien dramatique, il faut juste être avisé.

Verdict de Nobody Saves the World

Nobody Saves the World est exactement ce que j’attends d’un jeu de DrinkBox Studios et plus encore! Le jeu est complètement surréaliste avec un humour absurde et ridicule. Même après l’avoir complété je désire y retourner pour commencer une nouvelle partie. Surtout que je ne l’ai pas mentionné mais le jeu propose du coop! Il faut juste que je me trouve un ami avec un humour aussi tordu que le mien et que les développeurs…

Nobody Saves the World
Test de Nobody Saves the World : complètement survolté!
L'humour du jeu vaut à lui seul le prix d'achat
Un jeu simple dans son approche, il peut convenir à tous
Son histoire est intéressante et garde notre intérêt
Le prix est plus qu'abordable pour un jeu d'une quinzaine d'heures
J'ai dit à quel point le jeu est drôle?
Malgré qu'il soit simple, les multiples possibilités pourraient en repousser certains
On doit souvent passer par les menus du jeu
9