Test de Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name

Avant la sortie imminente de Like a Dragon: Infinite Wealth, Ryū Ga Gotoku Studio avait une dernière histoire à raconter. Effectivement, il y avait justement un chaînon manquant pour expliquer le retour du légendaire Kazuma Kiryu dans le prochain titre. Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name vient le combler. En fait, c’est à la fois un Yakuza 6.5 et 7.5 puisque cet épisode couvre absolument tout. Malgré une durée un peu plus courte, est-ce un incontournable pour les fans de la série ?

À noter que ce n’est pas le bon jeu de la série pour commencer. Je vous recommande fortement d’y aller avec Yakuza 0 ou Yakuza: Like a Dragon si vous ne connaissez pas encore la série.

Fiche Technique de Like a Dragon Gaiden

  • Date de sortie : 8 novembre 2023
  • Style : Action et Aventure
  • Classement ESRB / PEGI M17+/ PEGI 18
  • Développeur : Ryū Ga Gotoku Studio
  • Éditeur :  SEGA
  • Langue d’exploitation :  Voix anglaises et sous-titres en français
  • Disponible sur PC, PS5, Xbox Series X/S, PS4 et Xbox One
  • Testé sur Xbox Series X
  • Prix lors du test : 64,99 $ CA / 49,99 € 
  • Site officiel
  • Version envoyée par l’éditeur

Pas simple d’effacer son passé

Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name raconte la suite de l’histoire de Kazuma Kiryu. L’action se passe après les événements de Yakuza 6, parallèlement à Like a Dragon et se termine en marge du début d’Infinite Wealth. Après avoir feint sa morte, Kaz se retrouve à travailler avec la faction Daidoji sous un faux pseudonyme. Un jour, on l’envoie faire une mission à Yokohama qui s’avère être un guet-apens. Durant l’opération, notre protagoniste réussit à empêcher les assaillants de kidnapper Hanawa, son officier traitant. Malheureusement, un des ennemis le reconnaît et tout déboule à partir de là.

L’histoire est du bonbon pour ceux qui ont suivi la série jusque là. Ça commence fort dès le départ, alors qu’on visite un endroit très familier, Yokohama. On y trouve rapidement quelques petits clins d’œil comme un certain personnage aux cheveux froissés qui dort dans un campement de sans-abris. J’ai même fait une mission secondaire avec un des personnages principaux de Lost Judgment. L’histoire est parsemée de ce genre de références et c’est satisfaisant. Curieusement, je croyais me tanner de cette ville après une 3e visite en 3 jeux, mais non. Au contraire, je l’apprécie encore beaucoup et ce n’est pas le point central de toute manière.

Outre ces petits moments de fan service, Like a Dragon Gaiden est fidèle à la série avec beaucoup de rebondissements. Chaque fois qu’on pense être au bout du chemin, un mince moment d’espoir nous fait renaître. Les quelques nouveaux personnages autant ennemis qu’alliés sont très intéressants. J’ai d’ailleurs un faible pour la nouvelle Akame qui ne se laisse pas piler sur les pieds. Enfin, le dernier tiers du jeu est particulièrement marquant et excellent. J’aime même verser une larme. Bref, les fans de la série ne pourront pas rester indifférents.

Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name

Beaucoup d’action

Like a Dragon Gaiden reprend la jouabilité plus classique de la série plutôt que le tour par tour. Les combats mettent bien le côté action à l’avant-plan avec de multiples combos possibles et une nécessité de bloquer, esquiver et parer lorsque nécessaire. Kaz a deux manières de combattre une plus agressive et une autre un peu plus pointue. La deuxième utilise même des gadgets comme des drônes ce qui est plutôt original.

Sinon, les combats contre les ennemis standards n’offrent pas un grand défi, mais contre les boss, c’est toujours un peu plus complexe. Et, pour ceux qui ont soif pour un vrai défi, il y a toujours l’arène. En effet, un des endroits clés du jeu est une sorte d’île où on retrouvre un énorme château. On peut y recruter des combattants et surtout surtout se battre dans l’arène. On commence au rang bronze qui est relativement facile et petit à petit on grimpe les rangs avec des combats de plus en plus difficiles. J’ai commencé à avoir un peu plus de difficulté avec le rang Or et ce n’était que le début.

D’autre part, il y a un mélange intéressant de modes de combats. On peut enchaîner des combats solos avec seulement une barre de vie. Puis, il y a des groupes à affronter seul ou en équipe. Recruter des partenaires et les améliorer en combattant est assez cool. Il s’agit aussi d’une excellente manière de prolonger la durée de vie du jeu et de se pousser un peu comme joueur. Ce n’est peut-être pas du Dark Souls, mais c’est assez pour divertir même les meilleurs.

Plusieurs activités et des quêtes sans fin

Ensuite, j’ai bien apprécié le fait que ce ne soit pas un jeu trop long. Like a Dragon: Infinite Wealth arrive bientôt et je me serais mal vu investir 50h+ 2 fois dans un si court laps de temps. Si on se concentre uniquement sur la quête principale, on parle d’environ une quinzaine d’heures ce qui est plus que raisonnable. Sinon, on peut facilement doubler la durée de vie et plus avec tous les éléments facultatifs.

Commençons avec les quêtes secondaires parce qu’il y en a beaucoup et elles sont bien variées. Celles-ci sont principalement attribuées par Akame sur son réseau servant à aider la population. Évidemment, la plupart mènent à un combat et certaines sont beaucoup plus détaillées que d’autres. C’est d’ailleurs avec ces quêtes que j’ai pu croiser mon personnage préféré de Lost Judgment. Bref, elles valent la peine. De plus, il y a plusieurs tâches très simples qui aident à améliorer notre réputation sur le réseau d’Akame. Ceci nous permet de débloquer plus de techniques et acheter des items bien utiles.

Enfin, comme tous les jeux de la série, il y a beaucoup de jeux de SEGA Master System qui sont entièrement disponibles dans les arcades du jeu. On retrouve, par exemple, Alex Kidd in Miracle World, les Fantasy Zone I et II, Alien Syndrome et bien plus. La liste est assez impressionnante et c’est un beau cadeau du studio. Sinon, il y a d’autres activités comme du Karaoke ou un Cabaret un peu bizarre où on a une conversation avec une employée très peu vêtue. Bref, on retrouve tout ce qui est type d’un jeu Yakuza.

Verdict sur Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name

En terminant, j’ai vraiment aimé ce nouveau chapitre de la série. Je pense qu’il vient remplir tous les trous qui restaient à l’approche du 8e volet. La dernière section de Like a Dragon Gaiden est particulièrement satisfaisante en plus d’être haute en émotion. Bref, un autre jeu d’action excellent de Ryū Ga Gotoku Studio qui en plus vient avec une démo du prochain titre qui met bien la table. En plus, si vous attendiez le doublage anglais, il est désormais disponible. Alors, si vous êtes amateur de la série, c’est vraiment un incontournable et, pour les autres, vous attendez quoi pour la commencer ?

Test de Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name
Le scénario est solide
Les nombreuses références aux autres jeux
Le jeu est plus concis, mais il ne manque pas d'activités secondaires
La jouabilité est très à point
L'arène offre d'excellents défis
Plusieurs quêtes secondaires sont courtes et inutiles
Le moteur graphique n'a pas vraiment évolué
8.5