Les jeux à l’atmosphère cyperbunk comme Ghostrunner 2 sont plus populaires depuis quelques temps. On peut d’ailleurs penser au nouveau chapitre de Cyberpunk 2077 : Phantom Liberty. Les jeux d’action intenses à la Ghostrunner ne courent pas les rues par contre. J’ai eu l’occasion de tester le premier il y a 3 ans. Je me rappel avoir eu des sueurs froides et être souvent stressé !
Est-ce que ce nouvel opus est à la hauteur de nos attentes ? Est-ce la suite tant attendue ou bien une sorte de mise à jour ? Vous pouvez lire mon avis dans ce test complet de Ghostrunner 2.
Fiche technique de Ghostrunner 2
- Date de sortie : 27 Octobre
- Style : Action, cyberpunk
- Classement ESRB / PEGI : ESRB M 17/ PEGI 18
- Développeur : One More Level
- Éditeur : 505 games
- Langue d’exploitation : Disponible en français
- Disponible sur Xbox Series X|S, PS5 et PC
- Testé sur PC
- Prix lors du test : 54,99$ CAD / 39,99 €
- Site officiel
- Version numérique envoyée par l’éditeur
L’histoire
En premier lieu, voici un récapitulatif, en anglais, de l’histoire du premier jeu :
Encore une fois, vous campez Jack, un Ninja cyberpunk qui affronte un clan ennemi tirant profit de l’intelligence artificiel. Ces derniers se nomment l’Aura et viennent brouiller la vie calme et paisible de héro que vivait Jack. Dès lors, il devra aller au-delà de Dharma pour rétablir l’ordre.
Pour Ghostrunner 2, les évènements se passent un an après la fin du premier opus. Vous serez toujours à la conquête de la tour de Dharma comme mentionné, mais aussi de ses environs et de différents ennemis majeurs. Cette fois-ci, vous aurez une base qui sert de zone tampon entre les différentes missions. C’est une bonne et une mauvaise idée à la fois. Tel que mentionné, Ghostrunner 2 est un jeu d’action qui mise sur la vitesse. Le hub central vient ralentir le rythme du jeu et sincèrement, ça n’apporte pas grand chose à l’histoire.
Par contre, vous aurez certains niveaux qui vont nécessiter la conduite d’une moto ou encore, d’utiliser vos méninges pour résoudre des puzzles. Sans rien emmener à l’histoire principale nécessairement, ils sont les bienvenus, car ils viennent balancer l’action pure et la résolution de problème.
Ensuite, même si l’on peut dialoguer avec quelques personnages non-joueurs, on se retrouve plus souvent qu’autrement à faire l’essentiel pour la quête suivante et améliorer notre personnage. Certains viennent se greffer au groupe à la fin de certaines missions. Ça me fait penser à d’autres jeux comme qui utilisent une zone centrale de la mauvaise façon (allô Avengers).
La jouabilité de Ghostrunner 2
Ghostrunner 2 est une évolution de son prédécesseur. On ne réinvente pas le genre, mais on améliore sa jouabilité. En effet, au fur et à mesure que l’on avance dans l’histoire, on peut apprendre des aptitudes et améliorer notre protagoniste.
Le jeu est très intense. C’est un coup une vie enlevée. À ma mémoire, seul Doom Eternal peut se rapprocher du feeling que donne Ghostrunner 2. La trame sonore vient englober un jeu qui mise sur la vitesse et l’action. C’est rapide, excitant et sans place à l’erreur. Vous allez mourrir souvent, vous devez être patient. Le jeu est difficile, car il n’y a pas de modes de difficulté disponibles. Néanmoins, il y a quand même des options d’accessibilité que vous pouvez activer. Ces derniers peuvent faciliter votre parcours en vous aidant dans vos attaques par exemple.
Pour ces raisons, je faisais souvent un seul niveau à la fois. L’adrénaline embarque rapidement. J’ai essayé Ghostrunner 2 avec une manette et aussi avec le combo clavier/souris. Pour la nervosité du jeu et l’importance d’être alerte en tout temps, j’ai préféré jouer avec une souris. Le temps d’adaptation sur consoles risque d’être plus grand que sur PC. Ce n’est toutefois pas impossible d’être aussi bon avec une manette, il faut juste être patient et peut-être ajuster la sensibilité des joysticks.
Une fois que la jouabilité est maitrisée, le plaisir embarque ! C’est violent, très violent même. Une fois qu’on est avertit et prêt à affronter les ennemis, on embarque dans un défouloir. Ce jeu est excellent et les développeurs maitrisent bien le sentiment de nervosité.
Verdict
Au final, on ne joue pas à Ghostrunner 2 pour son histoire, mais bien pour l’action à la puissance 1000. Si vous aimez l’ambiance cyberpunk, les jeux d’actions gores comme Doom, c’est pour vous. Vous devez aussi être patient, car il y faut un certain temps pour s’habituer aux contrôles. Une fois que c’est fait, c’est comme du beurre dans la poêle comme on dit.
Enfin, les développeurs nous offre une version revisitée de sa série Ghostrunner, mais ne réinvente pas la roue. Si vous n’avez jamais joué à cette série, vaut mieux commencer avec le 2e, il est plus complet. L’histoire est moins importante dans ce type de jeu et vous ne manquerez pas grand chose. Alors, êtes-vous prêt à être un ghostrunner ?