Marvel lance officiellement la cinquième phase du MCU avec Ant-Man et la Guêpe : Quantumania. Pour l’occasion, toute la famille Ant-Man est invitée à plonger au centre du Quantum Realm où quelques surprises les attendent. Bien sûr, pour ceux qui suivent l’univers Marvel de près, ce sera une autre occasion de voir Jonathan Majors. On sait que Kevin Feige et son groupe prévoient sortir le film Avengers: The Kang Dynasty en 2025. Ainsi, le moment était bien choisi pour nous en faire découvrir davantage sur ce super-vilain. Alors, sans plus tarder, voici notre critique sans divulgâcheurs du film.
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Fiche Technique
Date de Sortie : 17 février 2022
Réalisateur : Peyton Reed
Scénario : Jeff Loveness
Acteurs principaux : Paul Raud, Jonathan Majors, Evangeline Lilly, Kathryn Newton, Michael Douglas et Michelle Pfeiffer
Genre : Superhéros
Durée : 125 minutes
La famille Ant-Man à l’avant-plan
On le sait, la série Ant-Man n’a jamais été à propos d’un seul homme et c’est plus vrai que jamais ici. Maintenant que le groupe a réussi à libérer Jeanet du Quantum Realm dans Ant-Man and the Wasp, la famille est plus complète. Du moins, sur papier, parce que malheureusement, il y a encore une certaine distance entre les personnages. D’ailleurs, c’est un des thèmes centraux du film et il s’exprime aussi avec les secrets qu’ils se cachent entre eux. Bref, même si la nouvelle aventure commence avec un semblant de normalité pour Scott, tout bascule rapidement.
Ce qui est particulièrement intéressant du scénario, c’est qu’on place les pions très bien durant la première partie du film. Ça nous garde en haleine et j’étais bien content de trouver réponse à la plupart de mes questions tout en ouvrant la porte sur la suite des choses. De plus, c’est aussi ce qui permet aux scénaristes d’offrir plus de temps d’écran aux autres personnages. Je pense surtout à Michelle Pfeiffer qui prend beaucoup de place dans ce troisième chapitre. Son passé dans le Quantum Realm la rattrape et ça nous permet d’apprécier davantage ses talents d’actrices. C’est visiblement une femme forte qui a su bien se débrouiller dans un monde sauvage qui est loin d’être évident.
L’autre actrice qui a droit à plus de temps d’antenne, c’est Kathryn Netwon dans le rôle de Cassie Lang. On sait que Marvel a choisi de ne pas poursuivre avec Emma Fuhrmann qui jouait Cassie dans Endgame, et Kathryn a bien relevé le défi. C’est évident qu’elle est encore un peu maladroite et qu’elle n’est pas prête à chausser les souliers de ses parents, mais on sent qu’elle a un bon cœur. Elle et Paul Rudd démontrent qu’ils ont une excellente chimie et ça sert bien le scénario.
Ant-Man et la Guêpe : Quantumania réintroduit Kang
Ensuite, Jeff Loveness et l’équipe mettent parfaitement la table pour Kang joué par Jonathan Majors. La première partie du film garde tout le monde au bout de son siège avec un haut niveau de tension même si on sait très bien qui s’en vient. Ça n’empêche pas Jonathan Majors de faire une entrée remarquée.
Dans Loki, l’acteur misait surtout sur son charme et ses belles paroles. Cette fois, on a encore un personnage charismatique, mais on ressent beaucoup plus son côté psychopathe. Franchement, Marvel a mis la barre haute pour ce nouveau super-vilain et l’acteur répond à l’appel. On ressent très bien sa colère et sa frustration, mais il est aussi capable de revenir au calme et démontrer sa grande confiance. Il est totalement crédible dans le rôle et ça promet pour la suite de l’histoire.
Mon dernier point sur Kang, ce serait que le studio a bien respecté les allures du personnage des bandes dessiné. Son costume est tout à fait représentatif de ce qui a été illustré par le passé et ça va jusqu’aux couleurs. J’aurais peut-être voulu en apprendre encore plus sur son passé que ce qu’on voit durant le film, mais j’imagine que ce n’est que partie remise. Bref, en fin de compte, la performance de Jonathan Majors m’a donné l’impression que Marvel nous offrait sa version de Darth Vader.
Explorer le Quantum Realm
Puis, visuellement Ant-Man et la Guêpe : Quantumania est une belle réussite. C’est la première fois qu’on explore ce nouvel univers de si proche et l’équipe artistique nous offre quelque chose de superbe. Par moment, j’avais l’impression de voir Dune et à d’autre c’était presque plus du Star Wars. Le mélange science-fiction et monde abandonné est très réussit. C’est le mélange de couleurs inhabituelles ainsi que les effets spéciaux et le jeu des lumières qui donnent vie à l’univers.
À cela s’ajoutent plusieurs personnages originaux que Marvel présente au MCU et dont les designs se prêtent bien au style du Quantum Realm. Je ne veux pas en dire plus pour ne pas rien gâcher, mais il y a un personnage en particulier qui est assez comique. Sinon, dans les bandes-annonces, on en a déjà vu un aperçu et ça vous donne une idée. Mais il n’y a pas juste les personnages et les couleurs, les infrastructures sont aussi très particulières. Encore une fois, je vous laisse découvrir le tout.
Bien sûr, le voyage dans le Quantum Realm marque aussi la venue de Modok. J’aime que les créateurs ne se soient pas trop pris au sérieux avec ce personnage. Il y a plein de raisons de rire de sa situation ainsi que de sa création et les scénaristes l’assument complètement. Je pense que dans l’ensemble, Peyton Reed et son équipe ont fait du bon boulot pour amener un peu d’humour sans non plus noyer le film comme dans Thor: Love & Thunder.
Verdict sur Ant-Man et la Guêpe : Quantumania
Dans l’ensemble, j’ai trouvé qu’Ant-Man et la Guêpe: Quantumania lance bien la 5e phase du MCU. Outre quelques accrochages ici et là au niveau des effets spéciaux et une partit du dénouement que je n’ai vraiment pas compris, j’ai bien aimé. Le scénario est bon et chacun des membres de la famille Ant-Man soutire bien son épingle du jeu. Que dire aussi de Jonathan Majors qui va assurément s’inscrire parmi les 2-3 meilleurs vilains de l’univers ? Sans être mon Marvel préféré, c’est un bon divertissement que les fans de l’univers vont aimer.