The Eternal Cylinder : une constante évolution

Lorsque j’ai vu The Eternal Cylinder pour la première fois, j’ai tout de suite pensé à Spore.  J’avais adoré ce jeu à l’époque.  Force est de constater que sous ses allures de Spore (et un peu Pikmin), The Eternal Cylinder est un jeu unique.

  • Date de sortie : 30 septembre 2021
  • Style : Aventure
  • Classement ESRB / PEGI : ESRB T / PEGI 12
  • Développeur : ACE Team
  • Éditeur : Good Shepherd Entertainment
  • Langue d’exploitation : Sous-titré en français
  • Disponible sur Xbox One, PS4 et PC
  • Testé sur Xbox Series X
  • Prix lors du test : 31,99$ CAD / 24,99 €
  • Site officiel
  • Version numérique envoyée par l’éditeur

Histoire de The Eternal Cylinder

Dans The Eternal Cylinder, nous faisons la connaissance des Trebhums.  Ces créatures sont à la base tout simplement des boules avec deux jambes.  Par contre, ils ont une grande capacité d’adaptation et c’est la raison pour laquelle malgré les menaces, leur espèce est toujours vivante.

La planète où ils habitent est peuplée d’une faune extrêmement dangereuse et beaucoup plus imposante qu’eux.  En plus de cela, il y a un cylindre qui traverse la planète d’un bord à l’autre et qui est une entité en soi.  Le cylindre possède plusieurs pouvoirs et contrôle entièrement la planète.  Lorsque les Trebhums sortent du périmètre imposé par celui-ci, le cylindre se met à rouler et à tout détruire sur son passage jusqu’à ce que celui-ci soit arrêté par des tours magiques activés par les Trebhums.  Si une tour n’est pas activée, le cylindre continue sa course et sème la mort et la destruction.

Les Trebhums doivent trouver une façon de déjouer le cylindre et d’y échapper pour de bon.

Un jeu de survie

Le premier constat du jeu est qu’il n’est pas possible de juste courir (ou rouler) pour s’enfuir, car les Trebhums ont des besoins en nourriture et en eau.  Pour avoir de l’énergie et ne pas mourir déshydratés ou affamés, ils doivent consommer des plantes ou d’autres créatures.  Il s’agit d’un combat de tous les instants.

La planète est également très dangereuse par ses différents climats et environnements.  Certaines zones sont toxiques, d’autres extrêmement chaudes ou complètement glaciales.  Heureusement, les Trebhums ont la capacité de s’adapter grâce à ce qu’ils consomment.

Mutation à volonté

Il s’agit d’ailleurs d’un des points importants du jeu.  Il est possible de transformer les yeux, la peau, les jambes, etc. pour que notre tribu ne périsse pas.  Il y a énormément d’éléments qu’il est possible de consommer (dont certains toxiques) et plusieurs permettent au Trebhum de muter.  Par exemple, il est possible de transformer la peau pour y obtenir de la fourrure, le nez (trompe) pour filtrer les toxines, les jambes pour pouvoir nager plus facilement et les yeux pour repérer des éléments en particulier.  Il y a plus d’une cinquantaine de mutations et énormément de combinaisons possibles.

À un certain moment du jeu, il est possible d’obtenir des mutations à volonté en ingérant la bonne combinaison d’éléments.  Une fois le tout consommé, cette mutation peut être reproduite sans avoir à rechercher à nouveau les éléments requis.

Augmenter la tribu

Il serait impensable de survivre dans ce monde seul.  Il vous faudra donc recruter ou faire éclore des oeufs de Trebhums pour avoir une plus grosse tribu.  Cependant, il y a plusieurs limites que ce soit le nombre de Trebhums possible, leur endurance et plus.  Il faudra trouver des cristaux ainsi que des temples Trebhums pour augmenter les capacités de nos petits bonhommes.

En étant un plus grand nombre, le combat contre les ennemis sera plus équitable également.

Les acolytes du cylindre

Comme si d’échapper à un cylindre « diabolique » n’était pas assez, il possède certains acolytes qu’il a créés.  Il s’agit de créatures mi-humaines et mi-mécaniques.  Leur design est assez épeurant et leur seul but est d’infecter les créatures organiques sur la planète.

Contrairement à la faune qui chasse pour manger et survivre, ceux-ci agissent comme des parasites pour augmenter leurs « membres ».  Le plus marquant et persistant est celui tout simplement connu sous le nom du « Mathématicien ».  Il s’agit d’un géant (plus grand que le cylindre) qui aspire les créatures par un trou dans sa tête.

Certaines fois également, le cylindre deviendra « fou » et réussira à détruire une tour que vous activez et à continuer son chemin tout en lançant des éclairs partout.  À ce moment, il sera nécessaire d’analyser le « pattern » des éclairs et de ne pas aller trop vite pour réussir à atteindre la prochaine tour tout en prenant vos distances du cylindre.

Des objectifs officieux

Lorsque la zone délimitée par le cylindre est rouge au lieu d’être bleu, il est impossible de sortir de celle-ci sans mourir.  Ce que cela veut dire, c’est qu’il y a un objectif à compléter avant de pouvoir quitter et pour faire progresser l’histoire.

La plupart du temps, il s’agira de trouver un temple ou d’affronter un ennemi en particulier.  Les temples sont vraiment intéressants.  Le but des temples est de retrouver des anciens (des très vieux et grands Trebhums) qui nous donnent des indices pour tenter de réussir là où ils ont échoué.  C’est-à-dire d’échapper au cylindre.  Pour se rendre à eux, il s’agit de résoudre d’habiles puzzles en utilisant diverses mutations.

Le jeu peut devenir redondant après quelques heures puisque le but reste toujours de se nourrir, d’échapper au cylindre et trouver des indices pour y échapper.  Le plaisir d’exploration est très grand cependant ainsi que la découverte des diverses mutations.

Côté technique

Le design de la flore est très bien, mais là où le jeu impressionne, c’est au niveau du design de la faune.  Celle-ci est extravagante et impressionnante.  On se demande vraiment comment les créateurs ont réussi à imaginer de telles créatures.  Je pense par exemple aux Omnogroms qui consistent en une bouche géante avec quatre pattes.  Je suis vraiment surpris la première fois qu’un de ceux-ci a commencé à courir après mes Trebhums et ce n’est pas la seule fois où je suis resté sans mot.

The Eternal Cylinder est très beau et fluide.  Explorer ce monde fantastique est vraiment un plaisir.  Certains emplacements sont moins détaillés, mais généralement, les textures sont d’un très grand réalisme.

Du côté de la trame sonore, la musique d’ambiance correspond bien aux évènements se produisant à l’écran.  Vous réentendrez souvent les mêmes musiques par contre.  Les bruits et effets de la faune et des acolytes sont très bien réalisés.  Vous réussirez à anticiper certains dangers ou ennemis juste en entendant certains bruits.

Verdict

The Eternal Cylinder est un titre vraiment unique.  Le jeu combine plusieurs concepts utilisés dans des jeux tels que Spore et Pikmin tout en y ajoutant sa touche personnelle.  Les créatures imaginées par les créateurs sont réellement impressionnantes et la planète est pleine de vie.  Malgré quelques moments plus long et répétitif, le jeu finit toujours par se renouveler et par nous envoyer de nouveaux défis.  Il s’agit d’une belle découverte pour ma part.

The Eternal Cylinder : une constante évolution
The Eternal Cylinder est une belle surprise. Autant les multiples mutations des Trebhums que la faune de la planète sont impressionnantes. La beauté et l’originalité du jeu l’emportent amplement sur la nature répétitive des objectifs. Le jeu se découvre progressivement pour nous laisser en pâmoison devant ce monde fantastique.
8.5