À un certain moment, on n’y croyait plus du tout. C’est normal après tout, le studio Vigil fermait ses portes et la série Darksiders pouvait disparaître à tout jamais. Mais heureusement, elle a pu renaître de ses cendres à travers Gunfire Games dont plusieurs développeurs étaient présents lors des deux premiers opus de Darksiders. C’est donc avec un cheminement rocambolesque, mais tout de même bien présent, que Darksiders 3 finit par voir le jour. Après avoir incarné Guerre et Mort dans le premier et deuxième chapitre, nous voici dans la peau de Furie, la troisième chevalière de l’Apocalypse. Est-ce qu’elle sera aussi redoutable que ses frères ou bien prendra-t-elle une voie différente de ses compagnons? C’est ce que nous allons démystifier pour vous dans ce test de Darksiders 3 !
Fiche Technique
- Date de sortie : 27 Novembre 2018
- Style : Action/Jeu de rôle
- Classement ESRB/PEGI : M / PEGI 16
- Développeur : Gunfire Games
- Éditeur : THQ Nordic
- Langue d’exploitation : En anglais avec sous-titres français
- Testé sur Xbox One
- Aussi offert sur PlayStation 4 et PC
- Prix lors du test : 59,99 $ / 40,49 €
- Site officiel
- Version numérique envoyée par l’éditeur
La guerre continue !
Donc, comme nous personnifions Guerre dans le premier Darksiders et Mort dans le second, il est légitime de croire que cette fois-ci, un troisième chevalier voit le jour, non? C’est en effet le cas avec Furie, le seul chevalier féminin parmi les quatre mais également la plus imprévisible. Alors que tout le monde juge qu’elle n’a pas sa place dans le groupe, elle tente de faire son chemin et désire prendre la tête du groupe afin de démontrer sa supériorité. Les événements se déroulant en même temps que le deuxième jeu, Furie à une mission différente de Mort. Elle doit retrouver les sept pêchés capitaux qui font des ravages sur Terre durant la guerre entre le Ciel et l’Enfer. C’est donc dans le but de démontrer tout son potentiel qu’elle part à l’aventure.
Dans ce jeu, il est intéressant de voir le développement du personnage qui a pris plus de place que dans les deux précédents volets. Alors qu’elle démontre un caractère sauvage, impulsif, arrogant et très sûr d’elle, elle évoluera avec le temps. Les rencontres avec les personnages de l’aventure changeront sa perception de l’humanité et feront d’elle une tout autre personne. Je ne vous en dis pas plus, mais prenez la peine d’y porter attention.
Nouveau jeu, nouveau style
On a pu remarquer une différence entre le premier Darksiders et le second. Cette fois-ci ne fait pas exception et les développeurs ont décidé d’adopter une nouvelle approche pour celui-ci. On est encore dans un mélange de jeu d’aventure et de jeu de rôle, mais avec une couche supplémentaire. En effet, on constate assez rapidement l’effet « Dark Souls » dans cet opus. Une fois Furie décédée, nous devons retourner à l’endroit de notre mort afin de récupérer les âmes de nos ennemis abattus. Et si on meurt pendant ce temps, on perd ceux-ci. Les objets également nous permettent d’amasser des âmes et de les dépenser. Elles serviront comme monnaie d’échange avec Vulgrim, le marchand qui est de retour une nouvelle fois pour augmenter notre niveau ou se procurer des objets pratique lors de notre périple.
Le niveau de difficulté s aussi été revu à la hausse. Alors que l’on pourrait croire que c’est une bonne chose, j’ai eu la frustration de comprendre, lors de ce test, que ce n’est pas vraiment le cas. Il devient à l’occasion plaisant de vaincre un ennemi qui est plus coriace que la normale parce que nous avons combattu vaillamment et attendu les bons moments pour attaquer. Malheureusement, un simple ennemi n’arrive pas aussi fréquemment qu’on le croit. On se retrouve souvent encerclé et comme il nous est impossible de voir derrière nous malgré un indicateur qui montre une attaque sournoise, il devient très ardu d’éviter le tout. Cela devient plus que frustrant et la mort survient trop souvent.
Pour ajouter à la difficulté, les points de sauvegarde sont très éloignés les uns des autres. Ceux-ci correspondent aux endroits pris en charge par Vulgrim. Il arrive donc que nous devions refaire un grand bout de chemin une fois mort afin de revenir où on se trouvait auparavant. Très plaisant…
De la variété dans les personnages
Du côté des points positifs, Furie possède un arsenal tout de même varié lors de l’aventure ce qui rend le tout dynamique. Par exemple, un pouvoir de feu lui permettra de faire des attaques différentes sur les ennemis, mais aussi de se déplacer dans des endroits qui étaient inaccessibles auparavant. Cela fait en sorte qu’une des forces des premiers jeux, soit les casse-têtes, est encore très bien réalisée. Le seul problème, c’est que l’on dispose uniquement d’un marqueur au niveau supérieur qui nous indique dans quelles directions nous devons aller. Pas de carte cette fois-ci. Cela fait donc en sorte que revenir sur nos pas n’est pas toujours une mince affaire. On se perd, on se retrouve, on se perd à nouveau. Cela ne devrait pas être un très grand irritant, mais reste tout de même…fâchant.
Certains combats contre les boss resteront mémorables tellement la réalisation de ceux-ci est fantastique. Le charisme nous donne non seulement le goût de les combattre avec ardeur, mais d’en apprendre plus sur eux. Très bon travail à ce niveau, Gunfire Games!
Conclusion
Darksiders 3 ne restera pas dans les annales comme le meilleur jeu de la série. En fait, il constitue celui qui me déçoit le plus parmi les trois. Malgré cette déception, Darksiders 3 reste un jeu correct, qui sera plaire au plus ardent défenseur de la série. En espérant qu’il ne faudra pas attendre aussi longtemps pour le prochain cette fois-ci.