[E3 2018] Un scénario imposant et une Moscou plus dangereuse dans Metro Exodus

Parmi toutes les démos que j’allais essayer à l’E3, Metro Exodus arrivait au sommet de ma liste des plus attendus. Metro 2033 et Metro Last Light sont deux des jeux les plus sous-estimés à mon avis. J’avais donc bien hâte de replonger dans cette Moscou post-apocalyptique et découvrir la suite de l’histoire d’Artyom. Comme la plus récente bande-annonce nous le démontrait, on pouvait s’attendre à visiter un monde plus ouvert, plus clair, mais toujours aussi dangereux. Le studio 4A Games nous permettait d’essayer une démo d’une bonne trentaine de minutes et voici tout ce qu’on a appris.

Un scénario plus imposant

Avant de plonger directement dans le jeu, on a eu droit à une courte présentation de la délégation de développeurs présents. Or, la chose la plus importante que j’ai retenue de ceux-ci, c’est que le jeu aura un scénario imposant. En fait, on parle d’un nombre de lignes de dialogues deux fois plus grand que tous les jeux et leur DLC mis ensemble. À peu près tous les personnages ont quelque chose à raconter. Durant notre essai, on a d’ailleurs pu témoigner de ce fait et c’est effectivement le cas. En plus, chacun semble avoir sa propre personnalité.

Alors, dès qu’on sort des tunnels, on se retrouve face à un tout nouveau monde plus ouvert que jamais. Dans la démo, entre deux endroits un peu plus linéaires, on retrouve justement des environnements très larges. Je suis rapidement partie à l’aventure à bord de mon canot avec l’embarras du choix de la direction à emprunter. Cependant, ce Moscou post-apocalyptique est dangereux… très dangereux. Les créatures qui vous guettent, incluant celles qui se cachent sous l’eau, sont toujours prêtes à vous bondir dessus.

Mais ce n’est pas que les créatures qui sont dangereuses. Lorsque j’ai visité un des avant-postes du jeu, j’ai vite vu que les humains pouvaient l’être tout autant. Dans celui-ci, les habitants se sont regroupés pour former une sorte de culte anti-technologie. Ils blâment celle-ci pour l’état actuel du monde. Malheureusement, ils ne sont pas du tout ouverts à la présence d’étrangers et ils nous le font rapidement savoir. Bref, le contexte est bien exploité et une panoplie de quêtes secondaires nous attendent parallèlement.

La survie est toujours à l’honneur

Ensuite, il y a une multitude de manières de s’engager dans chaque mission. Ce n’est jamais une bonne solution de se lancer dans le tas pour tenter de tuer tout le monde au fusil. Il y a une approche qui est beaucoup plus payante et que j’ai continué d’employer dans cette démo. Le mieux, c’est donc d’être furtif. On nous donne même le choix d’éliminer les ennemis ou de simplement les assommer. Or, les développeurs nous promettent que les décisions d’Artyom vont forger le déroulement d’histoire. Si vous décidez de tuer, les autres personnages le sauront et ils auront une opinion différente de vous.

Évidemment, comme dans les autres jeux, les balles de fusil sont toujours assez rares. Bien sûr, avec un monde ouvert, on peut s’attendre à en trouver un peu plus en fouillant, mais il y a aussi plus d’ennemis. Bref, l’aspect survie est toujours au centre du jeu.

Enfin un peu de couleurs

Le monde est aussi visuellement superbe. J’ai toujours trouvé que Metro Last Light offrait un visuel superbe qui était sous-exploité dans la noirceur des souterrains. Or, il est plus beau que jamais en 4K HDR et avec des endroits à visiter beaucoup plus colorés. D’ailleurs, comme les autres opus, Metro Exodus se déroulera en une année ce qui nous permettra de passer à travers chaque saison.

La démo nous présentait le début du printemps alors que la neige commence à fondre. Les saisons seront aussi variées que celles que l’on connaît au Canada donc j’ai bien hâte de voir les autres. Que ce soit la neige, la flore ou les étendues d’eau, tout était particulièrement joli. Il y a même les traits chez les personnages qu’on pouvait voir un peu mieux avec la lumière.

Premier constat

En terminant, Metro Exodus s’annonce plus beau, plus complet et plus complexe que jamais. Avec une histoire plus imposante, mais une jouabilité toujours excellente axée sur la survie, on ne risque pas d’être déçu. L’univers post-apocalyptique de Moscou semble prêt à nous montrer plus de danger que jamais et les joueurs ne devraient pas s’ennuyer. Il ne reste plus qu’à attendre à la sortie du jeu le 22 février prochain alors qu’il paraîtra sur PC, Xbox One et PlayStation 4.