Le film Le Bon Gros Géant dans la version québécoise ou The BFG dans sa version originale raconte l’histoire d’un géant mesurant 7 mètres de haut ayant une grande sensibilité aux oreilles ainsi un odorat très fin. Il vit aux Pays des Géants, par contre, les géants qui sont dans cet endroit mesurent le double du bon gros géant et mangent les humains. Un jour, Sophie, une enfant orpheline se fait prendre par le Bon Gros Géant. Elle va y découvrir un monde complètement particulier et féerique axé sur la magie et les rêves. La présence de Sophie va bientôt attirer l’attention des autres méchants géants…
Fiche technique
- Date de sortie : 1er juillet (Amérique du Nord)/20 juillet 2016 (France)
- Genre : Aventure/Fantastique
- Classement : général/tout public
- Réalisé par Steven Spielberg
- Scénariste : Roald Dahl
- Producteur : Frank Marshall, Sam Mercer et Steven Spielberg
- Distributeur : Metropolitan FilmExport
- Titre original : The BFG
Un être attachant
Le Bon Gros Géant ou BGG est un personnage qui se perçoit comme un méchant, mais qui au fond de lui est un géant gentil. Il cohabite avec 9 autres gros géants dans le pays des géants. La différence ? L’un est végétarien et les autres des croqueurs d’hommes. Au fil de l’histoire, on découvre de plus en plus le passé de ce gentil géant, un être sensible qui chercher seulement de la compagnie avec qui il peut faire confiance et pêcher des rêves. Avec un manque d’éducation, le bon gros géant parle d’une drôle de façon qui fait rire les enfants. Cependant, il faut faire attention à l’écoute du film en anglais, il sera difficile à comprendre les mots déformés du géant. Étant bilingue, j’ai eu de la difficulté à comprendre ce que les géants disaient à cause des mots modifiés. Sinon, l’attachement envers BGG devient de plus en plus grand au courant du visionnement.
Un beau graphisme
Le graphisme du film est absolument magnifique, les scènes produites tout au long du film sont d’un réalisme époustouflant, surtout ceux à Londres à un point tel qu’on se demande si le réalisateur a tourné dans la ville où a créé un monde très représentatif de la grande ville britannique. Une partie du film est axé sur le pays des géants et c’est dans ces scènes-là que les graphismes sont complètement beaux. Ça nous donne l’impression d’être dans un univers différent et unique à la fois. Surtout au sommet de la montagne où que BGG chasse les rêves et les fabriques par la suite, cette scène est absolument magnifique et les couleurs des rêves sont significatives à chaque émotion. De plus, le détail de BGG est bien défini et réaliste. Dans son ensemble, le géant et son univers sont très bien réussis.
Une histoire incohérente
L’histoire du film se passe à Londres et dans le pays des géants. Malheureusement, l’idée de fabriquer des rêves est bonne, mais en soi l’histoire est incohérente. Il y a des faux raccords, ce qui veut dire qu’il y a un manque de cohérence entre deux plans dans une même scène, et ce à mainte reprise. Encore aujourd’hui, je ne comprends pas le sens du film. C’est un film avec pas beaucoup d’actions. La structure de l’introduction, l’élément déclencheur, le déroulement, le dénouement et la fin n’est vraiment pas bien déterminée et claire aux yeux du spectateur. Pour les l’enfants, ce n’est pas grave parce qu’ils ne comprennent pas le sens à tous, mais pour un adulte c’est un peu plus dur de comprendre le film étant donné que la structure est incohérente.
Conclusion
Le film Le Bon Gros Géant est en soi un film qui est correct, mais sans plus. Il y a plusieurs faux raccords qui pour certains peuvent déranger l’écoute du film. De plus, l’idée de la capture de rêve mélanger avec les géants est une bonne idée, mais elle a été mal exploité dans le film, car l’histoire est incohérente, elle ne tient pas debout. Par contre, on s’attache de plus en plus aux personnages au fil de l’histoire. Aussi, dans la même lignée, le détail des graphismes est très beau.