Jeudi dernier, lors de son direct consacré à splatoon, Nintendo a fait de nombreuses annonces démontrant la variété et la profondeur de Splatoon. L’une des annonces majeures fut celle du « Global Test Fire », une sorte de bêta jouable à des heures précises de vendredi à samedi : l’occasion rêvée de se faire une dernière idée avant la sortie prévue au 29 mai prochain. Avons-nous été convaincus ?

Suite au direct, j’étais impatient à l’idée de pouvoir essayer Splatoon même pour seulement quelques heures. Cependant une chose me revenait en tête : la connection. Nintendo n’est pas réputé pour offrir une connectivité à toute épreuve et pour un titre orienté multijoueur, je craignais que ma session allait être entachée de problèmes liés à des serveurs instables.

Nintendo se serait-elle améliorée en terme de service en ligne ? Car même au simple moment du téléchargement de la démo, tout s’est déroulé très rapidement. Mieux encore, à l’heure convenue, le jeu a démarré sans aucun souci. Durant le temps de chargement, le jeu rétro présenté lors du direct était jouable. Certes, il ne servait à rien, mais ça permettait d’occuper le temps.

L’attente fut pourtant de très courte durée puisque, à peine eu-je le temps de comprendre comment ce mini-jeu fonctionnait que la vrai partie démarrait. Je mentirais en disant que tout s’est déroulé sans encombre. Il est arrivé à l’occasion de ne pas pouvoir rejoindre une partie mais cela s’est toujours corrigé très rapidement. En revanche, en cours de partie, il n’y a jamais de ralentissement, tout s’est déroulé à merveille.

Le jeu dans tout ça? Suite à la création de l’avatar (couleur de peau et de yeux) et un court tutoriel explicatif pour apprivoiser les commandes, on se faisait propulser dans la partie. Il faut l’avouer, lors de mon premier essai j’étais emballé. Par contre, au fil des combats, un retour à la réalité s’est produit. Ce n’est peut-être qu’une habitude à prendre mais les contrôles ne se sont pas avérés d’une grande aisance dans la navigation calamars/humanoïde.

De plus, il n’a pas fallu longtemps pour chercher le chemin dans les options afin de désactiver les fonctions gyroscopiques du Gamepad qui entrent sans cesse en conflit avec mes habitudes (et probablement celles de bien d’autres) d’utiliser le second joystick pour la visée. La caméra, de son coté, a une tendance à se coller très près de notre personnage dans les endroit srestreints et celui-ci obstrue donc une partie de la vue ce qui n’est pas l’idéal lorsque l’action, moins nerveuse qu’espérée, se situe devant nous. Pour terminer sur les points négatifs, le point de réapparition est accessible à tous et ne bouge jamais. Si l’équipe adverse perce votre défense et l’encercle il vous sera difficile de rester en vie lors de l’apparition et ça, c’est très agaçant.

Verdict

Le « global test fire » a été une bonne expérience malgré tout. Bien que la prise en main ne soit pas immédiate et que la caméra cause des soucis, on peut encore espérer des évolutions lors de la version définitive. Le jeu s’est montré tout de même très divertissant, beau et étonnamment stable. Reste à voir si lors de sa sortie il sera à la hauteur des attentes qu’il a engendrées.