Avec la sortie de la Playstation Vita et les problèmes de vente rencontrés par Sony, le constructeur se devait de nous présenter des jeux de qualité. C’est donc 7 longs mois après sa mise en vente que Little Big Planet Vita est enfin devenu disponible. Quatrième épisode de la série et deuxième sur console portable, cet opus est sans nul doute le plus complet.
Par contre, tout comme dans n’importe quelle série qui s’étire, Little Big Planet commence à « tourner en rond ». Le jeu n’amène malheureusement pas de réelles nouveautés. Certes, les capacités techniques de la Playstation Vita donnent place à l’innovation, mais encore une fois, et comme pour plusieurs titres lancés dès l’arrivée de la console, ces nouveautés au niveau de la jouabilité ne sont qu’accessoires et n’amènent pas réellement l’immersion que l’on pourrait souhaiter.
Dès le début, nous remarquons que l’histoire ressemble énormément à celle des autres titres. Une créature quelconque est venue perturber la vie des personnages et nous devons, bien sûr, de remédier à la situation. Quoi que déjà vue, la recette fonctionne et on se fait un malin plaisir de découvrir ce qu’il arrivera au petit Sackboy, la peluche du jeu, tout au long de son aventure.
Nous pouvons bien sûr continuer d’habiller ce dernier avec les costumes découverts durant le jeu, mais nous pouvons aussi utiliser tous les costumes achetés de Little Big Planet 2. Malheureusement, tous les costumes débloqués ou achetés pour le premier titre ainsi que de la version PSP ne sont pas compatibles avec cette version. Peut-être qu’il en sera autrement un peu plus tard.
Après les premières minutes à contrôler Sackboy, on remarque les premières options de jouabilité qu’apporte la Playstation Vita. Plusieurs sont simples au départ : contrôler un missile ou déplacer un cube qui bloque le chemin en touchant l’écran tactile de devant. D’autres seront plus difficiles : viser des cubes avec le pavé tactile arrière par exemple. Nous avons aussi la chance de profiter du détecteur de mouvements qui fera avancer un moyen de transport selon le côté vers lequel la console est penchée.
Le jeu regorge de mini-jeux utilisant la nouvelle jouabilité. On pourra les débloquer tout au long de l’aventure. Malheureusement, plusieurs sont sans intérêt ou sans âme, ce qui les rends monotones et ennuyant. Un niveau arcade est également disponible. Il est heureusement plus intéressant que les mini-jeux et propose de relever des défis afin d’obtenir des étoiles, à la manière d’Angry Birds, et de gagner des articles afin de créer nos propres niveaux.
La création de niveaux est particulièrement complexe, surtout pour les débutants. Malgré les didacticiels qui nous montrent le fonctionnement de certaines options et les règles à suivre, il peut être difficile de comprendre le tout.
Une nouveauté très intéressante repose sur les niveaux créés par les autres joueurs qui peuvent être copiés sur notre partie. Cette option fait en sorte que l’on peut jouer à ces niveaux sans avoir besoin d’être connectés à Internet. Il est donc intéressant de chercher des niveaux intéressants pour en garder une copie sur la console afin d’y jouer encore et encore.
Sackboy est toujours aussi amusant à manipuler dans cette nouvelle aventure. Par contre, il est clair que le jeu n’exploite pas complètement tous les types de jouabilités de la Playstation Vita. La meilleure option est de créer ses propres niveaux, mais aussi d’essayer les niveaux créés par d’autres joueurs. Plusieurs chef d’oeuvres ne demandent qu’à être découverts, si bien que l’on se dit que Media Molecule devrait engager quelques uns des créateurs.
Le titre est fort intéressant, même si nous n’avons pas accès à tout le contenu téléchargeable disponible pour les autres jeux de la série. Au final, il s’agit de la plus réussie des aventures de Sackboy, qui ne demande qu’à être au bout de vos doigts! À acheter!