Lorsque j’ai vu la sortie du nouveau volet de King of Fighters, ma première réaction a été : déjà rendu à quatorze opus ? J’ai de vagues souvenirs du premier titre (sorti en 1994), mais depuis, rien de très frais. Je dois admettre dès le départ que je ne suis pas, à la base, un amateur de jeu de combat et que si je devais faire un choix, Tekken serait plus mon style. Cela ne m’empêche pas de tenter ma chance au jeu de SNK Playmore et d’y trouver mon compte ! L’équipe de Geeks and Com‘ vous propose donc son test complet de la version PS4 de King of Fighters XIV.

Fiche technique

• Date de sortie : 23 août 2016 CAN / 26 août 2016 EUR
• Style : Jeu de combat
• Classement ESRB/PEGI: ESRB T/PEGI 12
• Développeur : SNK Playmore 
• Éditeur : Atlus
• Langue d’exploitation : Français et Anglais
• Disponible sur Playstation 4
• Évalué sur Playstation 4 
• Prix lors du test : 79,99$ CA / 49,99 €
• Site officiel
• Version numérique envoyée par l’éditeur

Que le combat commence!

Pour les puristes, King of Fighters a toujours constitué un choix logique en ce qui a trait aux jeux de bastons. Les contrôles sont loin d’être évident, cela prend du temps et du talent pour être un bon joueur. De plus, on n’embarque pas dans cette mode des jeux de combats en trois dimensions qui, bien que cela ajoute un aspect intéressant, empiète sur le côté classique auquel nous étions habitués auparavant. C’est sans doute pour des raisons comme celle-ci que nous en sommes rendu avec autant de versions de la franchise. Quelques nouveautés viennent tout de même faire leur apparition dans cette nouvelle mouture, en voici quelques-unes.

Pour débuter,  les décors sont maintenant en trois dimensions (il faut spécifier que l’on reste en deux dimensions en ce qui concerne les combats). Bien que cette nouveauté peut sembler, de prime abord, intéressante, il n’en est finalement rien. Le jeu a un rendu moins beau que si on était resté dans le 2D, à mon humble avis. Je ne veux pas dire que c’est affreux, loin de là, mais ce n’est pas digne de ce que les générations actuelles peuvent offrir.

Autre ajout, le mode  »histoire » apporte un nouveau volet à la tradition de King of Fighters. On ne réinvente aucunement la roue avec ce mode alors qu’on agrémente de cinématiques les dix phases d’adversaires auquel on doit faire face. C’est divertissant, mais on en fait le tour rapidement. Heureusement que toute la saveur ne réside pas à l’intérieur de cela.

Puis, il y a le 3-contre-3, dans lequel nous devons choisir trois personnages qui en affronteront trois autres. Dans ce cas, ce n’est pas réellement une nouveauté, mais plutôt un retour de ce mode populaire, pour notre plus grand bonheur. Ce qui m’amène à mentionner ceci :  un  des points qui importe énormément à mon avis dans ce quatorzième volet est le grand choix de personnages jouable. Ce sont pas moins de 50 personnages qui possèdent chacun leurs propres caractéristiques et qui demandent énormément de temps et de patience avant de pouvoir être maîtrisés à la perfection, mais n’est-ce pas la beauté des jeux de combats ? Chacun finit par avoir ses préférences et amène son champion dans l’arène afin d’en ressortir gagnant.

Ajoutons à cela un mode Party dans lequel six joueurs en ligne contrôlent son combattant, en deux équipes, et s’affrontent jusqu’à ce que le dernier reste debout. Bref, il y a de quoi faire pour celui qui désire approfondir sa maîtrise de tout ce qui est accessible. Il ne faut cependant pas croire que tout est parfait…

Puis vient le jeu en ligne

C’est au moment où je m’apprête à affronter meilleur que moi dans l’univers intersidéral (parce que dès le départ, je m’attends à perdre lamentablement) que le plaisir n’est plus au rendez-vous. Il va de soi, un jeu de combat consiste également à un jeu de réflexe, dans lequel on doit attaquer, défendre et contre-attaquer de façon méthodique. Il est donc essentiel de posséder une connexion internet adéquate si on espère être le meilleur. Mais que se passe-t-il si jamais l’adversaire, de son côté, n’est pas équipé convenablement sur ce point ? On se retrouve donc avec un affrontement qui semble inégal et dans lequel on a pas de plaisir. Et j’avance que la connexion est un facteur, mais ce n’est peut-être pas le seul. Il est possible que les serveurs y soient également pour quelque chose. Reste qu’au final, c’est décevant d’avoir affaire à un produit qui semble présenter de gros défauts sur une portion importante de sa finalité. Je dois tout de même dire qu’il m’est arrivé de combattre sans anicroche pour le plus grand plaisir (et comme je le craignais, avec une défaite cuisante au passage.)

Conclusion

 King of Fighters, quatorzième du nom, nous livre un bon uppercut pour l’amateur de jeu de combat. Sa grande variété pour ce style de jeu, sa complexité ainsi que pour son énorme choix de combattants en font un des meilleurs de ce genre depuis quelques années.